L'histoire de la ZAC Joly-Jean n'a pas toujours été simple. Au début des années 2010, son aménagement a même fait l'objet de fortes oppositions de la part de la population. D'où la nécessité, tout au long du projet, d'intégrer les habitants et de favoriser leur appropriation des nouveaux espaces.

 

Tout au long du processus et encore aujourd'hui, un important dispositif de concertation permet aux riverains d'être informés et de participer au projet. Jusqu'à une réunion par mois pouvait être organisée. Des promenades ont aussi eu lieu à travers le quartier pour "donner à voir" ce à quoi il ressemblera, et expliquer in situ les aménagements à venir, ainsi que des journées de plantations citoyennes.

 

Voulu comme un quartier de rencontres, les espaces publics sont pensés comme tels, tout en mettant en valeur le paysage et patrimoine déjà existants, comme les anciens vergers et potagers, les haies ou encore les arbres. "Nous ne modifions pas véritablement l'environnement, défend Cédric Geeraert. Nous en profitons même, ce qui permet de faire plus avec moins."

 

L'idée d'espaces partagés va jusqu'à la cour de la nouvelle école, "la première construite par la ville depuis plus de 20 ans". Si elle est évidemment à disposition de la douzaine de classe de ce nouvel établissement à énergie positive, ses aires de jeux sont ouvertes à tous les soirs et week-ends.

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