Cela fait trois ans qu'un paysan tente d'arrêter la réalisation du grand Stade de Lyon. Cette construction, qui a démarré, prévoit l'expropriation d'une partie de ses terres. Explications.

C'est ce qu'on appelle résister… Philippe Layat, un paysan implanté sur la commune de Décines, a décidé de ne pas baisser les bras.

 

En effet, tandis que la construction du Grand Stade de Lyon a démarré, cet agriculteur dénonce vivement ce projet qui pourrait le priver d'une partie de ses terres. Pour faire connaître sa situation, une pétition baptisée "Non à l'expropriation des terres de Philippe Layat, et pour le maintien des zones agricoles en périphérie urbaine", a été lancée.

 

Cette action intervient alors qu'au mois de mai, la cour administrative d'appel a annulé les déclarations d'utilité publique autorisant les expropriations relatives au projet. Mais pour ce projet qui accueillera l'Euro 2016, pas question de stopper les travaux. Le Grand Lyon a démarré le chantier "sur la parcelle de l'agriculteur au motif qu'un pourvoi en cassation devant le Conseil d'État était déposé et que la décision n'était donc pas définitive", indique le Figaro sur son site. Le quotidien Le Monde, qui a joint le Grand Lyon, complète de son côté que "les élus ont décidé de poursuivre les travaux, et qu'il est essentiel de rappeler que la décision a été rendue sur la forme, le juge n'a jamais remis en question le fond, c'est-à-dire l'utilité publique de la voie à construire qui traverse la parcelle de l'agriculteur. Il s'agit d'une déviation du centre de Décines, qui aurait été construite, même sans le stade".

 

A noter qu'environ 80 expropriations ont déjà été effectuées autour de ce projet.

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