DOCUMENTATION. L'Adivet, association regroupant les acteurs de la filière de la végétalisation de toitures et des façades, a publié un nouveau document. A destination des collectivités, il doit les aider à intégrer la végétalisation dans leurs documents d'urbanisme.
En 2021, le marché des toitures et terrasses végétalisées représentait 1,6 million de m² selon l'Adivet, association française engagée dans la végétalisation du bâti. La croissance du segment toiture se situait autour de 5%, celle des façades de 3% à 4%.
Afin de soutenir le développement du secteur, l'Adivet publie régulièrement de la documentation destinée aux acteurs clefs du bâti. L'association a ainsi dévoilé, fin juin 2025, ses recommandations rédactionnelles pour introduire la végétalisation du bâti dans les plans locaux d'urbanisme intercommunaux (PLUi). Adressées aux élus, aux agents des collectivités et plus généralement aux acteurs de la ville et de la planification, elles visent à les accompagner dans la compréhension des atouts de la végétalisation et dans son intégration juridique dans les plans.
Une documentation opérationnelle
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Les recommandations se veulent "les plus opérationnelles possible, tout en laissant aux collectivités la liberté de choisir les règles qui leur correspondent", explique l'Adivet. Elles prennent la forme d'un catalogue de textes prêts à l'emploi accompagné d'un guide pédagogique et se concentrent sur quatre thèmes : la biodiversité, la gestion des eaux pluviales, la lutte contre les îlots de chaleur urbains, les toitures biosolaires.
Réparties en huit chapitres et une quarantaine de pages, les recommandations s'appuient sur les documents techniques de référence en vigueur ainsi que sur l'étude de près d'une centaine de PLUi menée par l'Adivet. "Elles traduisent l'expertise technique de l'Adivet en un cadre réglementaire juridiquement solide mis à la disposition des collectivités territoriales", affirme ainsi l'association.