Pour ce projet, tous les types de chauffage ont en fait été envisagés par les équipes en charge, mais l'église Saint-Nicolas de Pertuis présente un important problème de sol. Ce dernier datant du XVIe siècle et s'avérant presque parfaitement intact, et des caveaux ayant a fortiori été découverts lors du creusement, des précautions et une certaine adaptation ont été de rigueur. Ainsi, la dalle de ciment et les pierres d'origine ont été retirées, et une partie des murs qui tenaient la dalle a été rabotée. Une nouvelle dalle en béton de chaux a été posée avant que les pierres ne soient remises, seules 20% d'entre elles ayant été changées au bout du compte.

 

Envisagés un temps pour leur capacité à maintenir une certaine température, les soufflants répartis ont finalement été abandonnés, à cause des risques qu'ils auraient fait porter sur les peintures et l'orgue classé. L'idée de lustres chauffants l'a donc emportée, défendue par les artisans verriers Natacha Mondon et Eric Pierre, et soutenue par la mairie de Pertuis qui travaillait déjà de son côté sur un projet de lustre en forme de "roue de chariot". Mais c'était sans compter la Drac - Direction régionale des affaires culturelles - qui a posé comme contrainte la nécessité de pouvoir baisser voire arrêter le chauffage. S'en est suivie une bataille de deux ans entre l'administration, la municipalité et la maîtrise d'oeuvre, pour que finalement le concept soit validé.

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