Mardi 19 févier, l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi a présenté aux autorités grecques une maquette du projet de nouveau musée de l'Acropole.

"Cette étude préliminaire, dont le projet définitif sera déposé d'ici deux mois et demi démontre les avantages de la solution proposée par M. Tschumi, à savoir le caractère modeste et transparent de ce musée", a affirmé le ministre grec de la Culture, Evangélos Vénizelos cité par l'AFP.

Doté d'un budget de 40 millions de dollars, le projet de Tschumi prévoit la construction d'un bâtiment de trois niveaux, d'une surface de 25.000 m2 au pied du "Rocher sacré", dont la partie supérieure sera recouverte de verre. Un espace vide au milieu de cette partie permettra à la lumière de pénétrer et d'éclairer les sculptures exposées.

Bernard Tschumi - qui a remporté en décembre dernier le concours international pour l'édification du musée de l'Acropole - a indiqué que "l'importance de la lumière et l'orientation du musée permettront la revalorisation des sculptures".

Ce projet a maintes fois été reporté en raison de nombreuses protestations. Ces derniers mois, un groupe de scientifiques et intellectuels grecs s'était mobilisé contre le projet, lui reprochant notamment de gâcher l'environnement et de nuire à de récentes découvertes archéologiques sur l'emplacement prévu pour le nouveau musée.

L'idée d'édifier un nouveau musée de l'Acropole avait été lancée en 1989 par Mélina Mercouri, alors ministre de la Culture, qui voulait le doter d'une salle spéciale pour accueillir les fameuses frises du Parthénon, que la Grèce ne cesse de réclamer au British Museum.

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