Après une période de minage entreprise en juillet 2013 et des travaux de terrassement, 15 compagnons ont assuré la partie étanchéité du site. "On a pu réaliser ainsi la digue en remblais côté aval, la fabrication des matériaux utilisés pour le drainage en fond de retenue et des matériaux fins qui servent à habiller les talus intérieurs avant la pose de la géomembrane Serge Ferrari", ajoute Franck Machet, représentant de la maîtrise d'oeuvre.

Une géomembrane à toute épreuve

Pourquoi alors avoir choisi ce procédé ? "La résistance mécanique de la géomembrane Serge Ferrari (Ndlr : 100 % recyclable) garantit une parfaite étanchéité à l'installation", complète la maîtrise d'oeuvre.

 

"Sa résistance à la rupture affiche 550 daN/5cm lorsque les géomembranes classiques affichent environ 100 daN", souligne à son tour Jean-Louis Maréchal, consultant expert pour le fabricant de textiles isérois Serge Ferrari. Sa capacité à encaisser les variations thermiques et contraintes de haute altitude - telles que les avalanches, chutes de pierres, etc. - est optimale. Ce procédé peut s'adapter à des températures extrêmes et aux amplitudes pouvant varier, ici au cœur de la retenue de l'Herpie, de - 50°C à + 50°C.

 

Autres atouts : "sa stabilité dimensionnelle, sa souplesse et sa résistance aux UV (le rayonnement UV - à 2 500 ou 3 000 mètres - est comparable à celui du Sahara)", ajoute-t-il.

 

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