La ville de Toulouse a signé vendredi avec l'Etat, la région Midi-Pyrénées et le conseil général de Haute-Garonne un grand projet de ville (GPV) qui va représenter 314 millions d'euros de travaux en six ans. Objectif : réaménager les quartiers dégradés où habitent quelque 50.000 habitants, notamment le Mirail et Empalot.

Le ministre délégué à la ville, Claude Bartolone a souligné lors de la signature que le GPV "n'a pas vocation à se limiter à une démarche de restructuration urbaine mais doit aussi intervenir sur les champs du développement économique, de l'emploi, de l'éducation, de la prévention, du développement social et de la culture".

Il a notamment mis l'accent sur "une dimension culturelle forte". En matière de sécurité, le ministre a souligné que "chaque acte de délinquance doit donner lieu à une réponse appropriée".

En écho à l'opposition municipale qui avait regretté un manque de concertation avec les habitants dans la préparation du GPV, le président du conseil régional Martin Malvy (PS) et le président du conseil général Pierre Izard ont souhaité que "les habitants des quartiers concernés soient associés très étroitement à sa définition et à sa mise en oeuvre".

Le maire Philippe Douste-Blazy (UDF) a souligné que cette concertation prévue au dernier trimestre 2001 avait été "mise à mal par l'explosion de l'usine AZF" et a assuré que ce serait un "enjeu majeur" des prochains mois.

actionclactionfp