Placée en redressement judiciaire depuis le 8 novembre dernier, la société Photowatt pourrait voir sa situation s'éclaircir en 2012, après que la ministre de l'Ecologie a affirmé que l'Etat était « prêt à aider » le fabricant de panneaux solaires photovoltaïques.

Le gouvernement français s'est dit prêt à aider la société Photowatt, ancien n°1 français du secteur des panneaux photovoltaïques et en redressement judiciaire depuis novembre dernier, mais a relevé « un problème de propriété des brevets », a précisé Nathalie Kosciuko-Morizet.

 

« L'Etat veut bien investir de l'argent, qui est l'argent des Français, mais pour qu'il revienne vers les Français », a-t-elle expliqué sur les ondes de RMC et BFM TV. En effet, il y aurait « un problème de propriété des brevets chez Photowatt », selon la ministre de l'Ecologie. Les brevets appartiendraient, pour partie, à l'Etat par l'intermédiaire du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Mais c'est une filiale de Photowatt, PV Alliance, créée en 2007 et société commune à EDF EN (elle-même filiale d'EDF), à Photowatt International et au CEA, qui s'occupe de la R&D de ces brevets, indique l'AFP.

 

Un porte-parole de Photowatt a même confirmé à l'AFP « travailler avec le gouvernement, afin de trouver la meilleure solution pour les [442] salariés de l'entreprise ». Ajoutant que « dans ce cadre, la reprise des brevets détenus par Photowatt et la poursuite des accords technologiques dans le cadre du consortium PV Alliance sont essentiels ».

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