Compte pénibilité, temps partiel de vingt-quatre heures minimum par semaine, obligation d'informer les salariés de la cession de l'entreprise dans les PME, fiscalité sur les dividendes… Ces préoccupations ne manqueront pas d'être relayées par le Medef, la CGPME et l'UPA au cours d'une semaine de mobilisation prévue dès le 1er décembre prochain. "Des détails d'organisation sont encore à régler", nous assure l'UPA.

La plupart des organisations patronales s'étaient montrées unies ces dernières semaines pour envisager une mobilisation, notamment contre la loi Hamon, mais sans en préciser jusqu'ici la forme, ni la date précise. Et puis, dès ce vendredi 7 novembre, le vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a annoncé une mobilisation nationale des chefs d'entreprise aux côtés de la CGPME et de l'UPA à partir du 1er décembre, lors d'une interview à BFM Business.

 

"On va simplement manifester sous diverses formes. Il y aura des réunions, il y aura des témoignages, certains descendront peut-être dans la rue (pour dire) le ras-le-bol et la souffrance des patrons français", a-t-il déclaré à la télévision.

 

Le vice-président du Medef s'exprimait, en effet, au lendemain de l'intervention de François Hollande sur TF1, la semaine dernière, jugeant que "le discours d'hier soir n'est pas à la hauteur, il est loin de ce qu'il faut faire".

"La relance économique et l'emploi", les deux principales thématiques de la semaine de mobilisation

Au final, compte pénibilité, temps partiel de vingt-quatre heures minimum par semaine, obligation d'informer les salariés de la cession de l'entreprise dans les PME, fiscalité sur les dividendes... les sujets gouvernementaux qui fâchent aux yeux des trois organisations patronales ne manqueront pas d'être relayés. Le Medef fera part de ses revendications et avancera ses propositions. Réponses dès ce mercredi 12 novembre pour connaître les intentions de l'UPA et de la CGPME.

 

 

Dans la foulée de l'intervention du Medef, l'UPA n'a pas tardé de confirmer ce mouvement de mobilisation. "Après effectivement un temps de réflexion, nous décidons de co-organiser, j'insiste sur une co-organisation à trois, cette semaine de mobilisation lors de la semaine du 1er décembre 2014 autour de deux sujets nous préoccupent : la relance économique et l'emploi, nous signale Patrick Liébus, vice-président de l'UPA. D'ailleurs, nous sommes en train de régler les derniers détails de cette mobilisation qui seront justement entérinés dans les prochains jours."

 

Avant de conclure : "Nous communiquerons très vite sur quelles formes nous comptons agir ! Mais une chose est sûre : on ne défilera pas dans la rue."

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