Le groupe français Schneider Electric - qui réduit actuellement son état major pour "renforcer sa réactivité" - étudie deux options pour défaire ses liens capitalistiques déjà noués avec Legrand suit à la décision de Bruxelles de bloquer cette fusion.

Schneider pourrait soit céder Legrand, dont il possède 98% du capital, soit distribuer des actions Legrand aux actionnaires de Schneider Electric SA "par le biais d'une scission", a indiqué le groupe dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil d'administration. "Le conseil privilégiera la solution qui permettra, dans le respect des conditions posées par la Commission, de maximiser l'intérêt des actionnaires et d'assurer la pérennité des entreprises", précise le communiqué.

Le conseil a approuvé par ailleurs la décision du groupe de "préparer un recours en annulation devant le tribunal de première instance des Communautés européennes contre la décision de la Commission" européenne.

Dans l'immédiat, conséquence directe ou indirecte de la décision de Bruxelles, Schneider a décidé de réduire sa direction générale afin de "renforcer sa capacité de réactivité".

"Pour mobiliser l'entreprise", le groupe va "rendre plus compacte sa direction générale" et va "réduire les niveaux hiérarchiques, afin de renforcer sa capacité de réactivité", a indiqué Schneider dans un communiqué.

Le comité exécutif va être "renouvelé et rajeuni", a précisé le groupe en indiquant que huit membres auront des "responsabilités élargies ".

Le poste de vice-Pdg est supprimé. Son titulaire, Jean-Paul Jacamon, a donc démissioné de son mandat. Il a été nommé conseiller du Pdg de Schneider, Henri Lachmann.

Par ailleurs, Didier Pineau-Valencienne a démissionné de son poste d'administrateur. Agé de 70 ans, M. Pineau-Valencienne avait été le patron de Schneider pendant 18 ans, de 1981 à février 1999. Atteint par la limite d'âge, il avait alors cédé la place à M. Lachmann.

actionclactionfp