Entre 150 et 250 salariés d'Eiffage Métal ont manifesté ce mercredi devant le siège d'Eiffage à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) pour protester contre un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Il prévoit la suppression de 239 postes et la fermeture de deux usines dans la branche "métal". Précisions.

Réunis à l'appel de l'intersyndicale CFDT-CGT-CFTC, entre 150 et 250 salariés ont protesté ce mercredi 30 septembre devant le siège d'Eiffage à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) contre un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui prévoit notamment la suppression de 239 postes et la fermeture de deux usines dans la branche "métal".

 

Pour rappel : le groupe de BTP et de concessions aux 66.000 salariés dont 1.100 d'entre eux collaborant dans la branche métal, avait annoncé en juin dernier son intention de fermer les usines de Maizières-les-Metz (Moselle), entre Nancy et Metz, et d'Etupes (Doubs), à côté de Sochaux. Des suppressions de postes sont également prévues à Martot (Eure) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), avait également indiqué Eiffage.

 

L'intersyndicale avait donc organisé hier matin des barrages filtrants à l'entrée du groupe de BTP et de concessions parce qu'"on est dans la dernière ligne droite", a indiqué à l'AFP Bruno Duvernet, délégué central CFDT. Les négociations devant être bouclées effectivement avant le dépôt officiel du PSE le 20 octobre prochain. De son côté, Jean-Claude Voisin, de la CGT, a averti qu'"il y aura d'autres actions."

Une baisse du chiffre d'affaires de l'activité métal pour justifier le PSE

Pour justifier ce plan de sauvegarde de l'emploi, la direction du groupe Eiffage avance notamment une "baisse du chiffre d'affaires de l'activité métal en France." Le groupe de BTP a vu, en effet, son chiffre d'affaires baisser dans ce secteur de 2,2% en 2014, pour s'établir à 894 millions d'euros.

 

Interrogée par Batiactu, ce jeudi 1er octobre, la direction du groupe de BTP se défend de tout "retour en arrière" et s'explique: "Nous poursuivons les négociations en vue d'aboutir à un accord collectif avant le dépôt officiel du PSE.". Pour le moment, l'entreprise entend multiplier les reclassements en interne afin d'éviter les licenciements, qui semblent pourtant inéluctables selon les syndicats.

 

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