DRAME. Quelques jours après l'explosion de gaz survenue rue de Trévise, dans le IXe arrondissement de Paris, la mobilisation des services publics et des prestataires d'énergie continue. La municipalité attend notamment le rapport d'expertise des architectes de sécurité de la préfecture de police, portant sur l'état des immeubles alentour.

Ce samedi 12 janvier, une explosion de gaz s'est produite rue de Trévise, dans le IXe arrondissement de Paris, faisant 4 morts et une cinquantaine de blessés. Face à un tel évènement, la municipalité de la capitale a instauré une cellule d'aide pour accompagner les victimes, et a relogé une quarantaine de riverains dans des hôtels. En parallèle, les services de nettoyage ont été à pied-d'œuvre durant tout le weekend pour dégager les débris. Dans les jours qui viennent, la police devrait donner son aval pour que les déchets, débris et épaves de véhicules puissent être enlevés lors de différents passages. Mais une autre inquiétude commence à se faire jour : les immeubles avoisinants le lieu de l'explosion ont-ils été fragilisés ?

 

 

Pour le savoir, les architectes de sécurité de la préfecture de police ont été dépêchés sur place pour analyser les bâtiments impactés par le souffle. Un rapport d'expertise, décrivant l'état de chaque immeuble, sera ensuite remis aux autorités compétentes, qui se prononceront sur les bâtiments en mesure d'être réintégrés, sous quelles conditions et sous quels délais. En fonction de ces résultats, la mairie de Paris prendra ou non des arrêtés d'interdiction à l'occupation, et organisera également des réunions d'information coordonnées avec la mairie du IXe arrondissement.

 

D'autres institutions publiques et acteurs privés ont aussi été mobilisés, à l'instar du parquet de Paris, de la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), de la Chambre de commerce et d'industrie et de la Fédération française de l'assurance. De même, Enedis, GRDF et Eau de Paris ont été réunis par la mairie, afin d'accélérer les dates de remise en service des réseaux qui ne seraient pas structurellement endommagés, et d'identifier les réparations lourdes à effectuer pour ceux qui le sont.

 

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