GESTION DU PATRIMOINE. L'édition 2022 de l'Observatoire national de la Route confirme les tendances observées depuis quelques années en matière d'investissement et de dépenses de fonctionnement. Focus sur le volet financier de l'ONR.


Les gestionnaires d'infrastructures, comme le grand public, peuvent parfois avoir l'impression que "la route est intemporelle". Or, c'est loin d'être le cas, "elle a besoin d'un entretien régulier, qu'un juste niveau d'investissement soit trouvé pour maintenir son état". C'est justement pour aider à mieux connaître le patrimoine, "à situer son action par rapport à des gestionnaires similaires, à estimer l'efficacité des politiques pour le préserver" et plus globalement à "faire émerger la question de la gestion des réseaux" dans les débats que l'Observatoire national de la Route (ONR) a été créé, rappelle Didier Colin, directeur général de l'Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la mobilité (Idrrim) qui le pilote.

 

Chaque année depuis 2017, ses résultats dévoilés en novembre permettent de donner un coup de projecteur sur l'entretien des infrastructures routières. Et désormais, ils permettent également d'avoir un peu de recul pour évaluer l'évolution des moyens consacrés à la route et de l'état du patrimoine. Batiactu se penche dans un premier temps sur le volet financier de l'étude.

 

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