Alors que les entrepreneurs guadeloupéens du BTP ont paralysé, mercredi 2 octobre, la circulation dans l'île, un accord vient d'être finalement trouvé, à l'issue d'une réunion organisée par la préfecture. Les raisons de leur colère ? Une baisse de la commande publique et contre le non-paiement, ou le paiement en retard, de travaux exécutés pour les collectivités locales.

Après avoir érigé, mercredi 2 octobre, des barrages constitués par des camions et engins de chantiers ou des dépôts de gravats qui interdisent la circulation automobile sur les principaux axes routiers de la Guadeloupe, les entrepreneurs locaux du BTP ont trouvé un accord à l'issue d'une réunion en préfecture, organisée, le jeudi 2 octobre.

 

Les acteurs du BTP guadeloupéens ont rappelé, au cours de cinq heures de négociations, à la préfète Marcelle Pierrot, les raisons de leur colère, notamment la baisse de la commande publique et le non-paiement, ou le paiement en retard, de travaux exécutés pour les collectivités locales.

 

A son tour, la préfète a rappelé aux entrepreneurs qu'elle pouvait "assurer le mandatement d'office de dépenses" prouvées des communes et collectivités, si la demande lui en était faite afin d'accélérer le paiement des factures.

 

Un protocole d'accord en douze points
Un protocole d'accord en douze points, qui n'a pas été rendu public, a été acté, mettant fin au mouvement qui avait réuni entrepreneurs et ouvriers du BTP. Ils risquent cependant d'être confrontés, dans les prochains mois, aux difficultés de trésorerie rencontrées par la Semsamar, société d'économie mixte, qui avait décidé, mi-septembre, dernier de suspendre ses règlements et d'arrêter certains chantiers.

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