Sur le premier semestre, la filiale routes du groupe Bouygues a annoncé un résultat net part du groupe en baisse de 25% et table sur une baisse de 10% pour l'année 2003.

15 millions d'euros, c'est le résultat net pour le premier semestre du groupe Colas qui enregistre une baisse de 25%. Pour l'année complète, le groupe a également annoncé s'attendre à un résultat net consolidé fin 2003 "inférieur d'environ 10% aux 208 millions enregistrés fin 2002". Signe intéressant, jusque là, Colas s'était refusé à toute prévision.

Le carnet de commandes est en hausse de 4% à fin juillet 2003 par rapport à l'an passé, et "en fonction des données disponibles, le chiffre d'affaires 2003 devrait être proche des 7,6 milliards d'euros", précise Colas.

Mais les conséquences des conditions climatiques américaines qui perduraient au mois d'août, la dépréciation du dollar et "des difficultés rencontrées sur quelques chantiers en Afrique, notamment au Maroc, ne pourront probablement pas être totalement compensées", explique le groupe.

"Les incertitudes économiques et politiques mondiales sont telles qu'il faut aborder avec prudence l'année 2003 où rigueur, anticipation et adaptation seront plus que jamais nécessaires", avait prévenu la société en février, lors de la présentation des comptes 2002.

Au 30 juin, le chiffre d'affaires comptable consolidé était de 3,16 milliards d'euros, contre 3,19 milliards d'euros au premier semestre 2002, a précisé le groupe.
"Malgré un retard important au premier trimestre en raison de conditions climatiques défavorables, l'activité des filiales routières est restée soutenue, supérieure de 3,5% à l'an passé", explique Colas.

L'activité sécurité/signalisation enregistre une progression de ses métiers à l'exception de la signalisation, tandis que l'activité étanchéité est "proche de celle de fin 2002".

Le chiffre d'affaires pipelines/canalisations est en baisse "du fait d'un fort recul des programmes d'investissement d'EDF-GDF", selon la société.

L'activité ferroviaire progresse en revanche de 12% "grâce aux budgets d'entretien des voies ferrées tant en France qu'en Grande-Bretagne".

L'activité augmente de 5% en Europe, est également en hausse dans les DOM-TOM et dans l'Océan Indien, mais recule de 22% en Amérique du Nord (-9% à taux de change comparable).

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