Les ouvriers de la Socatop, qui creusent le tunnel que doit emprunter l'autoroute A 86 à l'ouest de Paris, ont repris le travail mardi après plus de deux semaines de grève pour obtenir des augmentations de salaires.

Lors d'une réunion organisée lundi à l'issue de deux semaines de grève, les salariés ont obtenu l'augmentation de leurs primes de nuit (20%) et de leurs indemnités de déplacements (30%). La CGT, majoritaire, n'a pas accepté de signer cet accord, insuffisant selon elle. Depuis une semaine les autres syndicats avaient souhaité une reprise du travail.

Un piquet de grève était en place depuis le 4 fevrier devant l'accès au chantier et au cours des premiers jours, les ouvriers avaient mis en place des barrages filtrants sur la RN13 afin d'attirer l'attention sur leur mouvement. Ils réclamaient une augmentation de salaires de 76,22 euros mensuels et une révision des frais de déplacements ainsi qu'une refonte des qualifications.

La direction après avoir opposé une fin de non recevoir à ces demandes, avait accepté d'avancer au 18 fevrier une réunion d'abord prévue en mars, puis au 20 février.

La Socatop, créée par plusieurs entreprises, notamment Vinci (60%), pour ce chantier, creuse le premier tunnel qui doit permettre à l'autoroute A86 de constituer un "super-périphérique" autour de Paris.

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