Interrogé dimanche sur Europe 1, le ministre délégué au Budget Jean-François Copé a confirmé que la révision de la taxe professionnelle était toujours prévue et qu'il espérait qu'une réforme soit proposée lors de la loi de finances de 2006.

«Nous y avons travaillé très activement. La taxe professionnelle procède d'un impôt très pénalisant pour l'investissement», a souligné le ministre qui estime qu'il «faut trouver un consensus entre les élus locaux et les entreprises». «Notre travail est d'essayer de faire en sorte qu'il y ait ce consensus pour pouvoir proposer une réforme lors de la loi de finances de 2006. On y travaille», a affirmé M. Copé.

Interrogé sur une éventuelle baisse des frais de notaires sur les transactions immobilières pour inciter les salariés à être plus mobiles, M. Copé a indiqué que «tout ce que l'on peut faire pour faciliter la reprise d'emploi de telle sorte que cela ne coûte pas plus cher de travailler que de ne pas travailler, on le fera». «De ce point de vue, la mobilité professionnelle, l'aide pour les gardes d'enfant, le problème du logement sont tout autant de sujets sur lequel nous comptons nous mobiliser», a-t-il assuré.


L’Etat va faire des économies
Par ailleurs, toujours sur Europe 1, le ministre délégué au Budget a indiqué que parmi les économies de fonctionnement prévues, était envisagée la cession de bâtiments publics. «Nous allons procéder à des ventes de bâtiments publics très coûteux qui ne sont pas toujours très adaptés de l'ordre de 800 millions d'euros», a-t-il dit. A titre d'exemple, il a indiqué que le bâtiment qui accueille la direction des Douanes rue du Bac à Paris allait être cédé. «Nous allons le vendre et faire en sorte que notre administration douanière soit logée dans des bâtiments moins coûteux et plus fonctionnels», a-t-il précisé.

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