L'UPA, qui manifestait lundi soir, après la remise du rapport Gallois, de la satisfaction, a désormais un jugement plus modéré. « Concernant l'augmentation de la TVA en 2014, l'UPA déplore que l'effort repose essentiellement sur les activités soumises aujourd'hui au taux intermédiaire de 7%, principalement les travaux de rénovation des logements ainsi que la restauration et les professions alimentaires », déclare l'organisation dans un communiqué. Et d'ajouter : « Il est de la responsabilité du gouvernement de supprimer sans attendre le régime de l'auto-entrepreneur dans les activités relevant de l'artisanat ».

 

Pour sa part, l'Union sociale pour l'habitat (USH) déclare : « Un taux de TVA plus bas (5%) va s'appliquer aux produits et services de première nécessité (produits alimentaires, abonnements relatifs aux livraisons de gaz et d'électricité...). Or, le logement social est également un service de première nécessité, et une priorité absolue des politiques publiques reconnue comme telle par le Gouvernement ». Et de demander le rétablissement du taux de TVA le plus faible pour les opérations d'investissement réalisées dans le secteur : « Le retour au taux réduit de TVA pour ces opérations permettra de dégager une capacité d'investissement supplémentaire de l'ordre de 270 millions d'euros, indispensable à la réalisation de l'objectif de production des 150 000 logements sociaux par an ».

 

Halte au yo-yo !
Enfin, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) « accueille avec consternation les propositions du rapport Gallois d'alourdir encore la fiscalité sur le logement ». Et de conclure : « L'immobilier ne peut plus et ne doit plus servir de variable d'ajustement budgétaire au Gouvernement ».

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