Depuis lundi, plus de 190 pays sont réunis dans la station balnéaire mexicaine pour tenter de retrouver la voie des négociations sur le changement climatique, mises à mal lors du dernier sommet de Copenhague.

Jusqu'au 10 décembre, les questions autour du climat seront au centre des débats des négociateurs de plus de 190 pays réunis à Cancun. Après le semi-échec de Copenhague, l'an dernier, ils tenteront tout de même d'acter un certain nombre d'avancées dans la lutte contre le changement climatique. En effet, le COP15 s'était soldé par un accord in-extremis fixant comme objectif de limiter à 2°C la hausse de la température du globe.

 

Les objectifs se veulent moins ambitieux qu'à Copenhague, les chefs d'Etat ne seront pas de la partie, mais l'enjeu reste néanmoins de taille : « L'urgence augmente chaque jour (…), les pays doivent faire preuve d'engagement et de compromis », a ainsi lancé la responsable Climat de l'ONU, Christina Figueres.

 

Car s'il est convenu, depuis des mois, que la conférence de Cancun n'accouchera pas d'un accord global et ambitieux, qui répartirait entre pays les efforts de réduction de gaz à effet de serre (GES), avec un objectif à la hauteur des exigences des scientifiques, un échec total remettrait en cause le processus engagé à Kyoto en 1997. Reste certains sujets qui devraient se régler au Mexique, à savoir un « paquet équilibré » de mesures telles la lutte contre la déforestation ou encore le transfert de technologie aux pays les plus vulnérables. Au Danemark, les pays industrialisés s'étaient engagés à mobiliser pour eux 30 milliards de dollars de 2010 à 2013, et 100 milliards par an d'ici à 2020.

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