Suite à une importante réflexion sur le métier de ses membres, son positionnement et son évolution, le Conseil supérieur des administrateurs de biens (CSAB) formule quatre propositions pour améliorer les relations entre les copropriétaires.

«Si la vie en collectivité est globalement satisfaisante, elle n'en demeure pas moins une source de problèmes pour beaucoup, déclare le CSAB. Face à ce constat, les administrateurs de biens souhaitent améliorer les relations entre les copropriétaires. Et formulent pour cela quatre propositions.

Parmi ses quatre suggestions, le CSAB propose «une implication renforcée des copropriétaires dans la gestion de leur immeuble». Face à une gestion des immeubles en copropriété de plus en plus contraignante et à une réglementation qui «donne trop de pouvoirs de blocage aux absents», les administrateurs de biens suggèrent ainsi «de redonner de la liberté aux copropriétaires au travers du conseil syndical pour gérer leur immeuble selon leurs souhaits dès lors qu'ils sont très majoritaires à le demander».

Par ailleurs, considérant le dépôt de garantie comme une charge trop lourde pour le locataire et protégeant de moins en moins le propriétaire, le CSAB propose la «possibilité du remplacement du dépôt de garantie par la souscription d'une assurance privée». Il propose ainsi «de permettre aux propriétaires qui le souhaitent de remplacer le dépôt de garantie par une assurance récupérable sur le locataire. De même, il suggère pour sécuriser le locataire le développement de la notion de location toutes charges comprises».

Parmi ses quatre propositions, le CSAB souhaite aussi «une éducation civique sur la vie en copropriété». Et suggère pour cela «d'introduire dans le cursus scolaire un enseignement sur les droits et devoirs des citoyens dans leur immeuble, d'inclure une formation identique dans la journée citoyenne».

Enfin, les administrateurs de biens proposent «une redéfinition de la fonction de ?personnel d'immeuble?». «Pour améliorer la sécurité et lutter contre les incivilités, le CSAB prône la redéfinition de la fonction de ?personnel d'immeuble?, le salarié pouvant être employé par plusieurs copropriétés, dans des conditions fiscales attrayantes pour les syndicats de copropriétaires (exonération totale ou partielle des charges sociales)».

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