Quatre groupements de bureaux d'étude ont déposé leur candidature pour la construction d'une grande ville pétrolière sur le bassin de Hassi Messaoud, dans le Sahara algérien. Le coût de cette nouvelle ville est estimé à 6 milliards de dollars.
Le «Nouveau Hassi Messaoud» devrait être le plus important champ pétrolier d'Algérie. C'est pour remporter le contrat de maîtrise d'œuvre de la réalisation de cette ville pétrolière que quatre groupements de bureaux d'étude sont en lice. Aecom, The Louis Berger group et Dar Al Handasah forment le premier groupement ; SNC Lavalin International et SNC Lavalin Maghreb forment le deuxième ; le troisième groupement est composé de Iosis International et Egis ; le quatrième comprend Korea Land Corporate, Saman-KT-Kunwon Heerim, Sogreah.
Le résultat de l'appel à projets sera communiqué dans deux semaines, à l'issue de l'analyse des offres financières. Le groupement retenu sera chargé du suivi et du contrôle du projet, qui devra être réalisé dans un délai de huit ans, dont 16 mois consacrés aux travaux d'ingénierie.
La ville, dont le coût global est estimé à 6 milliards de dollars, couvrira 4.483 hectares sur lesquels pourront vivre quelque 80.000 personnes. Elle comprendra également un «ilôt énergie» où seront basées les compagnies pétrolières opérant sur les champs pétroliers voisins, ainsi qu'un pôle universitaire, des centres de recherche et de développement, des lieux de culte et des équipements sportifs.
