Les organisations étudiantes se sont élevées lundi contre un amendement sénatorial au projet de loi de Finances 2006 supprimant cinq millions d'euros de crédits au logement étudiant, contre l'avis du gouvernement.
Selon l'Unef, principal syndicat étudiant, cette suppression de crédits prévus pour financer en 2006 le «Plan Anciaux» de construction de 50.000 logements étudiants neufs et 70.000 rénovations de chambres en résidence universitaire sur dix ans, est «scandaleuse». Elle témoigne, a-t-il estimé, d'une «méconnaissance des sénateurs du système d'aide sociale étudiant».
Même réaction pour le syndicat étudiant, la Fage, qui s'est également «inquiétée des justifications apportées à cette coupe budgétaire», évoquant «une coupe irresponsable». «En estimant que le ministre de l'Education nationale n'a pas vocation à s'occuper du logement étudiant», les sénateurs méconnaissent «l'importance du logement et des conditions de vie pour la réussite des études», a-t-elle regretté dans un communiqué.
Selon les organisations étudiantes, les sénateurs n'ont pas tenu compte du fait que les Crous et le Cnous sont des organismes de l'Education nationale et sont chargés de la gestion du logement étudiant. Ils sont les opérateurs du Plan Anciaux, ont-ils précisé.
De son côté, la Conférence des présidents d'université (CPU) a critiqué dans un communiqué cette suppression de crédits alors qu' «actuellement, tous les responsables politiques insistent publiquement sur la nécessité de mieux accueillir les étudiants, de différentes origines sociales, d'offrir leur chance aux jeunes de tous les quartiers».
Même réaction pour le syndicat étudiant, la Fage, qui s'est également «inquiétée des justifications apportées à cette coupe budgétaire», évoquant «une coupe irresponsable». «En estimant que le ministre de l'Education nationale n'a pas vocation à s'occuper du logement étudiant», les sénateurs méconnaissent «l'importance du logement et des conditions de vie pour la réussite des études», a-t-elle regretté dans un communiqué.
Selon les organisations étudiantes, les sénateurs n'ont pas tenu compte du fait que les Crous et le Cnous sont des organismes de l'Education nationale et sont chargés de la gestion du logement étudiant. Ils sont les opérateurs du Plan Anciaux, ont-ils précisé.
De son côté, la Conférence des présidents d'université (CPU) a critiqué dans un communiqué cette suppression de crédits alors qu' «actuellement, tous les responsables politiques insistent publiquement sur la nécessité de mieux accueillir les étudiants, de différentes origines sociales, d'offrir leur chance aux jeunes de tous les quartiers».