Les métiers de l’immobilier évoluent, les formations aussi : un nouveau master 2 fait son apparition à Paris à partir de la rentrée 2007, pour adapter la formation à l’évolution d’un secteur en pleine mutation qui recrute.

L’immobilier embauche près de 322.000 personnes en France et connait une croissance d’emploi de 2,5% par an en moyenne. Dans un secteur qui subit d’importantes évolutions, entraînant l’émergence de nouveaux métiers, l’Institut du management des services immobiliers (IMSI) s’est rapproché de l’Ecole supérieure des professions immobilières (EPSI), pour modifier, à compter de la rentrée 2007, son Master 2 professionnel en management des services immobiliers.

Ce diplôme accessible aux étudiants issus d’un bac+4, a été développé avec le concours d’entreprises du secteur et proposera dès octobre un programme axé sur l’immobilier résidentiel mais aussi d’entreprise, en la rendant plus managériale. «Il fallait élargir la périmètre de la formation en l’ouvrant aussi à la gestion de bureaux,» explique Henry Buzy-Cazaux, vice-président groupe immobilier Tagerim et intervenant à l’IMSI. La formation veut ainsi diversifier les débouchés en visant désormais l’ensemble des entreprises et des métiers du secteur pour former davantage les futurs managers dans les filiales de groupes immobiliers.

Un secteur d’avenir
«Aujourd’hui, on fait plusieurs métiers dans une vie et il n’est pas rare de voir des professionnels passer de la gestion à la promotion,» observe Henry Buzy-Cazaux. «Il est donc nécessaire d’adapter les formations. Nous avons du mal à recruter assez d’étudiants pour satisfaire les besoins du secteur, mais notre chance est que nous avons des candidats, en bac+3 et en bac+5, très clairement plein de motivation et d’engagement. Il y a cinq ou dix ans, on y venait un peu par hasard mais il existe aujourd’hui un réel engouement pour notre secteur d’activité.» Un secteur mieux connu du grand public, et dans lequel certaines entreprises «ont revu leurs exigences à la hausse,» selon Henry Buzy-Cazaux. «Les jeunes se disent que ce sont des secteurs valorisants, lucratifs et, chose récente, il y a des besoins : l’immobilier est un secteur d’avenir.»

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