Au troisième trimestre, les prix de l’immobilier ont progressé de l’ordre de 10%. Une hausse soutenue notamment par la «vitalité» du crédit immobilier, selon la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier).

Conformément aux prévisions de la FNAIM début 2005, la hausse des prix de l’immobilier ancien suit un rythme de l’ordre de 10%. En effet, après une hausse de 9,5% au second trimestre 2005, ils ont progressé de 10,4% au troisième trimestre. Un rythme que la FNAIM explique entre autres par l’essor des crédits immobiliers : «Grâce à la vitalité du marché des crédits immobiliers, le marché de l’ancien fonctionne dans de bonnes conditions», a ainsi souligné la Fédération qui continue de prévoir néanmoins un atterrissage des prix en douceur.

En effet, en 2005, les crédits immobiliers – avec une hausse de 27,8% sur un an et de 200% depuis 1998, selon l'Observatoire de la production du crédit immobilier – ont largement été distribués. La faiblesse des taux d'intérêts, l'allongement de la durée des prêts ainsi que l'offre «dynamique» des établissements bancaires... expliquent donc l'«expansion» du marché de l'immobilier ancien.
Taux bas, offre de crédit immobilier, prêt à taux zéro ouvert à l’ancien… autant d’éléments qui laissent présager que «l’année 2006 connaîtra très probablement un bon niveau d’activité», selon la FNAIM.

Des hausses inégales selon les régions

Dans le détail, malgré une «pause» pendant l’été, les prix des appartements anciens ont enregistré une hausse de 10% sur le troisième trimestre, contre 20,2% sur la même période un an plus tôt. Quant aux prix des maisons, ils ont progressé de 11%. A noter que les prix ont augmenté de 11,8% sur le seul mois de septembre.
Côté régional, on remarque, conformément au trimestre précédent, que l’ouest de la France arrive toujours en tête du classement avec une hausse des prix de 13,7%, suivi du Sud-Ouest (+10,9% ), du Centre et des Alpes (+10,1%). Après une progression de 6,3% au second trimestre, le Sud-Est a quant à lui enregistré une hausse de 6,3%, tandis que l’Ile-de-France connaît une légère accalmie avec une hausse de 5,3%.
Au rang des villes qui ont vu le plus augmenter leurs prix, figurent Brest (25,3%), Caen (+21,8%), Pau (+19,5%) et Nantes (+18,1%). En revanche, Paris a enregistré une hausse inférieure à la moyenne nationale (+8,3%).
A noter enfin que sur un an, le nombre de transactions a progressé de 3,8% «déjouant ainsi, selon la FNAIM, tous les scénarios de retournement de conjoncture».

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