Très exportateurs de ciment, les indonésiens ne devraient pas en manquer pour la reconstruction dans la région, mais envisagent tout de même de baisser leurs exportations.

La compagnie publique de ciment indonésienne Semen Gresik pourrait demander à ses unités PT Semen Padang et PT Semen Tonasa de réduire leurs exportations en anticipation d'une demande accrue pour la reconstruction de la province d'Aceh, dévastée par le tsunami, a déclaré mercredi un responsable du groupe.
Semen Gresik s'attend à une hausse de la demande locale en raison des dégâts subis par une cimenterie située à Longha, à 25 km de Banda Aceh, du fabricant PT Semen Andalas, a précisé M. Subagio à XFN-Asia.

Malgré tout, on estime que la fourniture de ciment ne serait pas encore menacée. La State Trading Corporation (STC) reste en effet optimiste à ce sujet tout comme la firme Lafarge. Plusieurs cimenteries de Lafarge aux Maldives, au Sri Lanka, à Aceh en Indonésie ont rencontré des problèmes techniques depuis dimanche. Néanmoins, «avec la reconstruction des pays touchés dans l’Asie du Sud-Est, la production du ciment connaîtra dans un premier temps un ralentissement mais devrait reprendre normalement au fil des mois», a déclaré à l’Express Eddy Raffaï, directeur de Lafarge à Maurice.

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