ENERJ-MEETING. Logement, tertiaire privé, bâtiments publics : la déléguée interministérielle du plan de rénovation énergétique des bâtiments et l'Ademe ont esquissé, au EnerJ-meeting 2021, à Paris, les contours d'une politique globale de rénovation, entre changements réglementaires et plan de relance.


Invités à faire un premier bilan du plan de relance et de la politique d'accélération de la rénovation énergétique, Anne-Lise Deloron, coordinatrice interministérielle du plan de rénovation énergétique des bâtiments et Fabrice Boissier, directeur général de l'Ademe, ont esquissé la structuration d'un "véritable service public" de rénovation de l'habitat, dont le point d'entrée est le logement. Une "transformation en profondeur" d'une politique centrée, depuis une dizaine d'années, selon elle, uniquement sur l'aspect énergétique.

 

"Nous avons réinterrogé notre manière de voir la politique de rénovation ; il faut voir à quel point le parcours du quidam est truffé d'irritants". Ce parcours, le gouvernement l'a donc "amélioré" en le structurant et en le rendant plus global : avec des aides (MaPrimeRénov') "plus simples, plus justes et plus efficaces", désormais ouvertes à tous les propriétaires ; avec un réseau de conseillers (Faire) "qui a vocation à s'accroitre et à être unifié demain dans son animation" ; avec de nouveaux outils comme le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) ; et enfin, avec un accompagnement spécifique à chaque projet, l'"accompagnateur rénov'" issu du rapport d'Olivier Sichel, de la Caisse des dépôts.
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