L'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) «se réjouit que le logement bénéficie d'un ministère à part entière». L'Union Professionnelle Artisanale (UPA) «souhaite un nouvel élan réformateur fondé à la fois sur l'efficacité économique et sur une plus grande cohésion sociale».

L'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) se réjouit que «le secteur du logement soit davantage pris en compte dans la formation du nouveau gouvernement avec la création d'un ministère à part entière, que les propriétaires appelaient de leurs voeux depuis la désignation du précédent gouvernement».
Nommé mercredi 31 mars secrétaire d'Etat au Logement auprès du ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, Marc-Philippe Daubresse, député-maire UMP du Nord, «est une personnalité qui connaît bien le secteur du logement». L'UNPI estime qu'elle a pu «apprécier ses qualités d'écoute et de dialogue dans le cadre des travaux menés par le Conseil national de l'habitat qu'il présidait jusqu'à ce jour». Mais elle «s'interroge» cependant sur la signification du rattachement du Logement au grand ministère de la Cohésion sociale, piloté par Jean-Louis Borloo. L'UNPI «met en garde le gouvernement contre une dérive orientée essentiellement vers le secteur public au détriment du secteur privé, engagée depuis plusieurs années», et sollicite d'ores et déjà une rencontre avec le nouveau secrétaire d'Etat au Logement avec qui elle souhaite travailler pour développer l'offre locative, et répondre ainsi à la grave crise du logement que connaît actuellement notre pays.

L'Union Professionnelle Artisanale (UPA) prend acte de la nomination du nouveau gouvernement et souhaite la priorité à l'action et à la cohésion.
L'action car plusieurs chantiers de première importance ont été engagés en direction de l'artisanat et des petites entreprises et «il convient de les conduire à leur terme». Un exemple, la deuxième loi sur l'initiative économique qui était en préparation en vue d'améliorer l'environnement juridique, financier et social des chefs d'entreprise individuelle ainsi que la protection sociale des conjoints d'artisans. L'UPA espère que cette loi soit présentée au parlement avant la fin de l'année 2004.
En matière de formation professionnelle, une réforme de l'apprentissage s'impose pour compléter les dispositifs établis. Selon l'UPA, «pouvoirs publics et partenaires sociaux doivent en effet traiter le paradoxe selon lequel des dizaines de milliers d'emplois proposés ne sont pas pourvus, en dépit d'un taux de chômage qui frôle encore la barre des 10% de la population active».
Au niveau de la cohésion, le nouveau gouvernement devra «continuer à accompagner la création du futur régime social des travailleurs indépendants -RSI- porteur de réelles simplifications des démarches sociales des artisans et commerçants».

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