SINISTRE. Dans un entretien à la presse régionale, Julien Le Bras (PDG de Le Bras Frères et sa filiale Europe Échafaudages) exclut la responsabilité de ses salariés dans l'incendie de la cathédrale Notre-Dame.

"L'état d'esprit est quand même à la sérénité", affirme le 18 avril, le dirigeant d'Europe Échafaudages depuis Jarny (Lorraine) où siège la société mère Le Bras Frères. Et pour cause, "avec tous les éléments qu'on a, nous avons la ferme conviction que nous ne sommes pas du tout liés à l'événement", assure-t-il.

 

"Il n'y avait pas de travaux par points chauds ni de travaux électriques (…) quant à l'alimentation électrique, elle a été homologuée par un organisme agréé. Les ascenseurs étaient distincts de 7-8 mètres de la cathédrale", a développé Julien Le Bras devant la presse régionale.

 

Au lendemain de l'incendie qui a ravagé la toiture et la flèche de Notre-Dame de Paris, les hypothèses s'étaient succédé quant aux causes du départ de feu. Le travail par points chauds a été cité dans un premier temps, avant que l'enquête judiciaire ne se tourne vers l'éventualité d'un court-circuit provoqué par les ascenseurs installés dans les échafaudages.

 

Le 16 avril dernier, la direction régionale de la police judiciaire avait interrogé douze salariés de la filiale Europe Echafaudages. La société avait décroché le contrat de restauration de la flèche et des charpentes de la cathédrale Notre-Dame.

 


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