Si 4.400 cas de saturnisme infantile subsistent, ce fléau, lié à l'intoxication au plomb notamment dans les logements, a fortement reculé ces dernières années, selon une récente étude de la Direction générale de la santé (DGS) et l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Si l'on dénombre encore 4.400 cas de saturnisme infantile en métropole et près de 5.330 sur l'ensemble de la France, le fléau a fortement diminué ces dernières années. En effet, le nombre de cas a été divisé par 20 en 15 ans en France métropolitaine. Cette maladie, qui provoque des troubles et des retards du développement psychomoteur chez les enfants, semble mieux maîtriser aujourd'hui : «Les bons résultats montrent que les actions de prévention menées depuis 15 ans ont été efficaces», ont indiqué la Direction générale de la santé (DGS) et l'Institut de veille sanitaire (InVS).

 

Ce bon résultat s'appuie, entre autres, sur «la suppression de l'essence au plomb, l'amélioration de l'alimentation, le traitement des eaux de distribution publique, l'amélioration de l'habitat, le contrôle des émissions industrielles». Toutefois, malgré ces chiffres encourageants, les deux organismes ne crient pas victoire : «Le saturnisme n'est toutefois pas éradiqué en France», précisent-ils en indiquant que les 4.400 cas d'enfants touchés par cette maladie «cumulent certains facteurs : habitat dégradé, suroccupation du logement, environnement social défavorisé...».

 

A noter que le plomb était utilisé pour fabriquer les canalisations d'eau potable jusque dans les années 90.

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