Londres, capitale la plus chère du monde pour les bureaux, New York pour les magasins et Tokyo pour les logements, ces trois métropoles détiennent chacune dans leur domaine la palme de la cherté dans l'immobilier.
La dernière étude de Healey and Baker, agence implantée aux quatre coins du monde, souligne que Londres reste, malgré un recul de 10% entre 2002 et 2001, la capitale la plus chère du monde, et de loin, en termes de coût d'occupation du mètre carré de bureaux.
Pour installer ses bureaux, un entrepreneur devra payer environ 1.478 euro/m2/an dans la capitale britannique. Tokyo vient en deuxième position (1.104 euro/m2), devant Paris à 961 euros/m2, soit 65% de moins que Londres.
Ces prix correspondent aux quartiers les plus chers de ces villes et ajoutent au loyer le poids des impôts locaux et des charges.
Londres est en tête pour le prix du m2 de bureau du fait de son système de bail à 10 ans qui réduit les renégociations. Londres, capitale financière, est très liée à l'activité des banques, ce qui explique la hausse des dernières années, relève Robert Lipscomb, directeur de l'antenne parisienne de l'agence.
Mais revers de la médaille : la capitale britannique est la première ville pénalisée en cas de retournement de conjoncture. La tendance est d'ailleurs en train de s'inverser, souligne M. Lipscomb.
Pour Tokyo, l'explication du prix des bureaux tient avant tout à l'offre très insuffisante dans le centre ville et aux difficultés de construction d'immeubles hauts, en raison des risques sismiques.
Dans la catégorie bureaux, New York arrive en quatrième position avec un coût d'occupation de 770 euros/m2/an.
En revanche, la métropole américaine reste la plus onéreuse pour ouvrir un commerce. Dans ses célèbres artères - 5ème avenue ou Madison - le commerçant devra débourser 7.629 euros/m2/an, soit 10 fois plus que pour un mètre carré de bureau.
Paris et son artère commerciale phare, les Champs-Elysées, arrive en deuxième position, mais avec un écart de 20% par rapport à New-York à 6.287 euros/m2. En troisième place, on trouve Hong-Kong avec le quartier de Causeway Bay. Alors que Londres, qui est chère pour les bureaux, offre des tarifs plus modestes pour ses magasins, même sur Oxford Street.
Le calcul d'un bail commercial dépend du chiffre d'affaires, lui-même très lié à l'emplacement. Les aménagements intérieurs sont peu pris en compte dans le prix de location, car souvent à la charge du locataire en fonction du type de boutique.
Dans le cas des bureaux, les critères de fixation de loyer sont différents : l'emplacement joue aussi un rôle prédominant, mais également les installations techniques ainsi que les prestations de service.
Pour les logements, les règles de fixation des prix à l'achat comme à la location dépendent de la disponibilité de terrain. Ainsi, Tokyo est la ville la plus chère pour se loger car les immeubles d'habitation sont de faible hauteur. Les logements sont donc peu nombreux et chers.
Pour Londres, le prix des biens d'habitation (9.500 euros le m2), près de trois fois plus qu'à Paris, s'explique par l'encouragement des Britanniques à se porter acquéreur de leur logement et par l'existence des "building societies" qui favorisent le marché de l'achat. A New York, les prix (près du double de ceux de Paris en moyenne) se justifient par la forte demande du fait des bas taux d'intérêt face à une offre faible.
Même phénomène pour Paris, qui conserve des prix relativement raisonnables et donc susceptibles de continuer à progresser.
Pour installer ses bureaux, un entrepreneur devra payer environ 1.478 euro/m2/an dans la capitale britannique. Tokyo vient en deuxième position (1.104 euro/m2), devant Paris à 961 euros/m2, soit 65% de moins que Londres.
Ces prix correspondent aux quartiers les plus chers de ces villes et ajoutent au loyer le poids des impôts locaux et des charges.
Londres est en tête pour le prix du m2 de bureau du fait de son système de bail à 10 ans qui réduit les renégociations. Londres, capitale financière, est très liée à l'activité des banques, ce qui explique la hausse des dernières années, relève Robert Lipscomb, directeur de l'antenne parisienne de l'agence.
Mais revers de la médaille : la capitale britannique est la première ville pénalisée en cas de retournement de conjoncture. La tendance est d'ailleurs en train de s'inverser, souligne M. Lipscomb.
Pour Tokyo, l'explication du prix des bureaux tient avant tout à l'offre très insuffisante dans le centre ville et aux difficultés de construction d'immeubles hauts, en raison des risques sismiques.
Dans la catégorie bureaux, New York arrive en quatrième position avec un coût d'occupation de 770 euros/m2/an.
En revanche, la métropole américaine reste la plus onéreuse pour ouvrir un commerce. Dans ses célèbres artères - 5ème avenue ou Madison - le commerçant devra débourser 7.629 euros/m2/an, soit 10 fois plus que pour un mètre carré de bureau.
Paris et son artère commerciale phare, les Champs-Elysées, arrive en deuxième position, mais avec un écart de 20% par rapport à New-York à 6.287 euros/m2. En troisième place, on trouve Hong-Kong avec le quartier de Causeway Bay. Alors que Londres, qui est chère pour les bureaux, offre des tarifs plus modestes pour ses magasins, même sur Oxford Street.
Le calcul d'un bail commercial dépend du chiffre d'affaires, lui-même très lié à l'emplacement. Les aménagements intérieurs sont peu pris en compte dans le prix de location, car souvent à la charge du locataire en fonction du type de boutique.
Dans le cas des bureaux, les critères de fixation de loyer sont différents : l'emplacement joue aussi un rôle prédominant, mais également les installations techniques ainsi que les prestations de service.
Pour les logements, les règles de fixation des prix à l'achat comme à la location dépendent de la disponibilité de terrain. Ainsi, Tokyo est la ville la plus chère pour se loger car les immeubles d'habitation sont de faible hauteur. Les logements sont donc peu nombreux et chers.
Pour Londres, le prix des biens d'habitation (9.500 euros le m2), près de trois fois plus qu'à Paris, s'explique par l'encouragement des Britanniques à se porter acquéreur de leur logement et par l'existence des "building societies" qui favorisent le marché de l'achat. A New York, les prix (près du double de ceux de Paris en moyenne) se justifient par la forte demande du fait des bas taux d'intérêt face à une offre faible.
Même phénomène pour Paris, qui conserve des prix relativement raisonnables et donc susceptibles de continuer à progresser.
