A LIRE. Michel Possompès et les éditions Eyrolles proposent de nous plonger dans le quotidien d'un architecte au contact de ses clients. Ne faisant pas partie des grandes stars du secteur, l'auteur nous raconte sur un ton léger des anecdotes authentiques sur son métier.
Michel Possompès ne fait pas parti des superstars de l'architecture, il n'est pas impliqué sur des projets pharaoniques et ne fait pas la couverture des magazines. Mes clients et moi, deuxième ouvrage de l'auteur, raconte son quotidien d'architecte à travers 28 histoires authentiques et 388 pages, dont plusieurs esquisses, aux éditions Eyrolles (25 €). "Michel Possompès nous montre que l'architecture peut être comprise de tous. Chaque chapitre nous place à un poste privilégié qui permet d'observer comment elle se fait. Et où se fait-elle ? Partout, semble-t-il. Sur les chantiers, dans les ateliers, mais aussi en voyage ou sur la nappe d'un restaurant, au hasard d'une rencontre", explique l'architecte Patrick Céleste, qui signe de la préface.
"Dans ce livre indispensable pour faire connaître auprès des jeunes architectes et du grand public la diversité et la complexité de l'exercice du métier d'architecte, Michel Possompès décrit parfaitement la difficulté de concevoir une architecture pour un commanditaire et de conduire sa réalisation avec les constructeurs", ajoute Patrick Bouchain, maître d'œuvre et scénographe, auteur de nombreux livres sur la construction. Par exemple, dans l'histoire nommée "Pas cher et pour avant-hier", Michel Possompès nous raconte le déroulé chaotique du chantier du magasin de luxe "Chez Bû", à Paris, et des problèmes de paiement des entrepreneurs, qui ont fini par se faire justice eux-mêmes.
Architecte diplômé par le gouvernement (DPLG), Michel Possompès est également enseignant à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Malaquais où il coordonne également la formation à l'habilitation à la maîtrise d'œuvre en son propre nom (HMONP). Directeur de sa propre agence à Paris, il y exerce sa spécialité : le travail sur les logements neufs ou en réhabilitation, dans le social ou le luxe.
Chute "violente" de la maison individuelle : le Pôle habitat de la FFB en appelle à l'Etat
