Alors qu'en 2002, les ventes du constructeur français de chariots élévateurs tout-terrain ont chuté de 12%, l'industriel renforce son organisation avec l'arrivée de Frédéric Martin, comme directeur des opérations.

A partir de mi-avril, le directoire sera composé de trois membres. Au côté de Marcel-Claude Braud, président du Directoire de manitou BF, on trouvera désormais deux directeurs généraux, Frédéric Martin et Bruno Fille.

Frédéric Martin prendra la responsabilité de la direction des Opérations de la société mère et des filiales industrielles françaises. " A ce titre lui seront rattachés au niveau de Manitou BF, la Direction des Achats et Logistique, la Direction Industrielle, les Directions Commerciales France et Export, la Direction Etudes et Développement, le Service Qualité, le Service Planification et Prévisions, ainsi que le Service Marketing et les responsables produits " indique le communqiué. Cet ancien responsable de la division mécanique au sein du groupe AB Volvo prendra par ailleurs la direction générale des sites de la CIMM, (Candé, 49, fabrication de nacelles) et d'Aumont (Laillé, 35, fabrication de chariot élévateurs).

Bruno Fille aura, quant à lui, une mission de Direction du développement groupe avec sous sa responsabilité l'ensemble des fonctions de support ou de service dédiées au développement du groupe : Direction Financière, Direction des Ressources Humaines, Direction Service Clients, Service Juridique et le Service Communication. Il prendra également en charge les études et projets de développement de croissance externe, ainsi que la responsabilité du développement des activités aux Etats-Unis.

Ce remaniement intervient simultanément à l'annonce de résultats 2002 assez décevants. Le chiffre d'affaires 2002 s'élève donc à 676,2 millions d'euros contre 770,7 millions d'euros sur l'année précédente soit une baisse de 12,3%.
Cette baisse est également perceptible sur bénéfice net part du groupe qui s'établit à 45,9 millions d'euros contre 56,2 millions d'euros en 2001 (-18,5%). Enfin, le bénéfice d'exploitation est en recul de 20,7% à 68 millions d'euros contre 85,7 millions d'euros en 2001.
Pour 2003, le groupe table sur un "niveau d'activité proche de celui atteint en 2002", selon le communiqué.

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