Le groupe Maisons France Confort vient de présenter sa «maison performance», un concept de logement individuel peu énergivore à destination des primo-accédants modestes. Sa rapidité de montage et son toit photovoltaïque en font un produit écologique et économique. Visite de chantier.
Hausse des taux d’intérêt, resserrement des conditions de crédit, baisse du pouvoir d’achat … Devenir propriétaire devient de plus en plus difficile pour les ménages modestes. C’est pourquoi les constructeurs rivalisent d’imagination afin de leur proposer des produits adaptés à leurs finances. Dernier en date : la «maison performance» du groupe Maison France Confort, qui se veut à la fois écologique et économique. Son prix ? De 76.000 à 96.000 € selon la superficie et formule choisies par l’acheteur. «Nous avons voulu faire une maison accessible à tous, même aux ménages qui gagnent moins de 2.000 € par mois. Son prix est 15 % moins cher que celui d’une maison traditionnelle», a précisé Patrick Vandromme, le président de la structure, lors de la présentation de la maison témoin.
Quatre mois de chantier
Un moindre coût rendu possible grâce à la rapidité du procédé constructif : seulement quatre mois de travail sont nécessaires pour ériger la maison, contre neuf mois en moyenne sur un chantier classique. Le montage est simple. Les fondations sont d’abord réalisées et mettent trois semaines à sécher. Il faut ensuite compter une semaine supplémentaire pour poser le vide-sanitaire et la structure en acier (dont les modules sont assemblés en atelier pour être ensuite assemblés sur le chantier), poser le plancher, ainsi que monter les murs et la charpente. La cinquième semaine est consacrée à l’isolation extérieure tandis que la couverture et la pose des menuiseries sont réalisées la sixième. Les ouvriers s’attèlent à l’isolation intérieure de la maison la septième semaine, puis c’est au tour du plaquiste de se rendre sur le chantier pour faire les dernières finitions la semaine suivante. Le carrelage et l’enduit sont ensuite posés en un peu plus d’un mois. Une rapidité qui permet donc de maîtriser les coûts de main d’œuvre tout en réduisant les nuisances causées par un chantier traditionnel.
Finitions à la charge de l’acquéreur
Mais d’autres éléments ont également permis de réduire le prix de la maison. Un certain nombre de finitions restent ainsi à la charge de l’acquéreur : les chambres sont livrées sans moquette, les murs restent à peindre, les fenêtres n’ont pas de volets et aucun garage ou auvent n’est prévu pour garer une voiture. Par ailleurs, le terrain doit être financé en plus de l’habitation. Pour autant, ces maisons sont éligibles au dispositif du Pass-foncier ®, dans le cadre de la «Maison à 15 € par jour». Ce qui permet à l’acheteur de payer d’abord sa maison, puis de devenir propriétaire du terrain. Et pour les particuliers qui souhaitent acheter tout en bloc, Steve Beaudel, Directeur commercial du groupe se veut rassurant : «Nous aidons les particuliers à trouver un terrain. Nos commerciaux accompagnent les clients dans leur acquisition, que ce soit sur le plan financier grâce à nos partenariats dans le secteur bancaire, ou pour le foncier».
Trois packs écologiques
Et si la maison se veut accessible aux budgets les plus serrés, elle est également conçue pour permettre à l’acquéreur de consommer moins d’énergie et donc, de réaliser de substantielles économies. Avec une maison performance de base (plain-pied, 82 m2 , trois chambres, une salle de bain, une pièce de vie et un cellier, soit 76.000 €) la consommation de chauffage électrique s’élèverait à 350 € en moyenne par an selon le constructeur. Trois «packs» sont également proposés à la clientèle pour réduire sa facture d’énergie: le pack «performance E» pour électricité qui, intégré à une maison performance de base coûte 21.000 € ; le pack performance G pour le gaz (17.500 €) ; et le pack performance PV, pour photovoltaïque (31.800 €). Le coût de ces systèmes vient s’ajouter au prix de la maison, mais permet de bénéficier l’année suivante de crédits d’impôts.
Une dizaine de maisons ont déjà été livrées depuis le début de l’année et on compte une centaine de projets en attente de permis de construire. Pour l’heure, la commercialisation du produit reste limitée au secteur d’Alençon.
Le chantier en images.
Quatre mois de chantier
Un moindre coût rendu possible grâce à la rapidité du procédé constructif : seulement quatre mois de travail sont nécessaires pour ériger la maison, contre neuf mois en moyenne sur un chantier classique. Le montage est simple. Les fondations sont d’abord réalisées et mettent trois semaines à sécher. Il faut ensuite compter une semaine supplémentaire pour poser le vide-sanitaire et la structure en acier (dont les modules sont assemblés en atelier pour être ensuite assemblés sur le chantier), poser le plancher, ainsi que monter les murs et la charpente. La cinquième semaine est consacrée à l’isolation extérieure tandis que la couverture et la pose des menuiseries sont réalisées la sixième. Les ouvriers s’attèlent à l’isolation intérieure de la maison la septième semaine, puis c’est au tour du plaquiste de se rendre sur le chantier pour faire les dernières finitions la semaine suivante. Le carrelage et l’enduit sont ensuite posés en un peu plus d’un mois. Une rapidité qui permet donc de maîtriser les coûts de main d’œuvre tout en réduisant les nuisances causées par un chantier traditionnel.
Finitions à la charge de l’acquéreur
Mais d’autres éléments ont également permis de réduire le prix de la maison. Un certain nombre de finitions restent ainsi à la charge de l’acquéreur : les chambres sont livrées sans moquette, les murs restent à peindre, les fenêtres n’ont pas de volets et aucun garage ou auvent n’est prévu pour garer une voiture. Par ailleurs, le terrain doit être financé en plus de l’habitation. Pour autant, ces maisons sont éligibles au dispositif du Pass-foncier ®, dans le cadre de la «Maison à 15 € par jour». Ce qui permet à l’acheteur de payer d’abord sa maison, puis de devenir propriétaire du terrain. Et pour les particuliers qui souhaitent acheter tout en bloc, Steve Beaudel, Directeur commercial du groupe se veut rassurant : «Nous aidons les particuliers à trouver un terrain. Nos commerciaux accompagnent les clients dans leur acquisition, que ce soit sur le plan financier grâce à nos partenariats dans le secteur bancaire, ou pour le foncier».
Trois packs écologiques
Et si la maison se veut accessible aux budgets les plus serrés, elle est également conçue pour permettre à l’acquéreur de consommer moins d’énergie et donc, de réaliser de substantielles économies. Avec une maison performance de base (plain-pied, 82 m2 , trois chambres, une salle de bain, une pièce de vie et un cellier, soit 76.000 €) la consommation de chauffage électrique s’élèverait à 350 € en moyenne par an selon le constructeur. Trois «packs» sont également proposés à la clientèle pour réduire sa facture d’énergie: le pack «performance E» pour électricité qui, intégré à une maison performance de base coûte 21.000 € ; le pack performance G pour le gaz (17.500 €) ; et le pack performance PV, pour photovoltaïque (31.800 €). Le coût de ces systèmes vient s’ajouter au prix de la maison, mais permet de bénéficier l’année suivante de crédits d’impôts.
Une dizaine de maisons ont déjà été livrées depuis le début de l’année et on compte une centaine de projets en attente de permis de construire. Pour l’heure, la commercialisation du produit reste limitée au secteur d’Alençon.
Le chantier en images.
