GPSO. Pierre Hurmic, maire Europe écologie - Les Verts de Bordeaux, estime que le projet de ligne à grande vitesse au-delà de sa ville vers Toulouse d'un côté, Dax de l'autre, devait être stoppé, le jugeant insensé. Alors qu'en Occitanie un accord de financement a été trouvé, en Nouvelle-Aquitaine la situation est plus complexe.


En septembre 2021, le dernier obstacle juridique a été levé tandis que les collectivités en Occitanie trouvaient un accord pour financer le projet. Pour autant, la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse et entre Bordeaux et Dax (aussi connu sous le nom de Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest, dit GPSO) est cependant loin de faire l'unanimité en Nouvelle-Aquitaine.

 

Preuve en est avec les dernières déclarations du maire Europe écologie - Les Verts (EELV) de Bordeaux, Pierre Hurmic, lors d'une conférence de presse le 28 octobre et dans une interview au journal Sud-Ouest le 29 octobre 2021. "Projet insensé", "anachronique", "politique dépassée" de la grande vitesse qui relie "les métropoles entre elles au détriment des territoires"… tels sont les qualificatifs attribués par le premier édile bordelais.

 

Stopper le projet serait "urgent"

 

Selon Pierre Hurmic, il est même "urgent" de stopper net le projet. Une position à l'opposé de ce que pensent ses alliés socialistes à la métropole, comme le montre l'incompréhension d'Alain Anziani : "Les écologistes ne veulent pas d'avion. Maintenant ils ne veulent pas de train. Que veulent-ils ? De la voiture ? Est-ce que c'est cela le rêve d'un écologiste ? Plus de voitures et du fret sur des camions plutôt que sur des trains", ironise ainsi le président de la métropole.
Il vous reste 71% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
actionclactionfp