Le plasticien lumière Yann Kersalé invitait jeudi soir à une promenade découverte de «L’Ô», son installation dans les jardins du musée du quai Branly à Paris. Des centaines de joncs lumineux y animent de leurs reflets colorés et mouvants la végétation et le cadre bâti.
Malgré la fraîcheur de cette nuit parisienne, les visiteurs du musée du quai Branly étaient nombreux à s’asseoir à la terrasse du café pour profiter du spectacle magique offert par Yann Kersalé. L’artiste avait lancé une invitation pour le 9 novembre, à la tombée de la nuit, afin de découvrir pleinement son «lac de lumière» baptisé «L’Ô».
Dans le jardin vallonné imaginé par Gilles Clément, entre les pilotis du bâtiment conçu par Jean Nouvel, sont implantés 1.200 joncs lumineux d’une hauteur de 30 cm à 2 m. Particularité : «ils ont la faculté de se colorer à la demande sous l’impulsion des ordres d’un thermomètre numérique», décrit Yann Kersalé. Autrement dit, ils passent du blanc, au bleu, au vert en fonction de la météo. «La chaleur d’été fait du lac de lumière un beau vert frais» ; tandis que «la fraîcheur hivernale y fait apparaître une lueur blanc bleuté», explique le plasticien. Ses couleurs se reflètent sur la végétation alentour (plantes graminées, arbres, etc.), ainsi que sur l’architecture (pilotis, parois vitrées, etc.). La surface la plus animée, et la plus féerique, étant la sous-face de la galerie d’exposition permanente. Les joncs y projettent leurs faisceaux de lumière colorés qui, par un jeu d’effet grossissant, dessinent des formes géométriques psychédéliques. Des formes qui vibrent et s’animent lorsque les gouttes d’eau de l’arrosage automatique atteignent le sommet des joncs en plexiglas !
Pour voir le diaporama, cliquer ici.
Dans le jardin vallonné imaginé par Gilles Clément, entre les pilotis du bâtiment conçu par Jean Nouvel, sont implantés 1.200 joncs lumineux d’une hauteur de 30 cm à 2 m. Particularité : «ils ont la faculté de se colorer à la demande sous l’impulsion des ordres d’un thermomètre numérique», décrit Yann Kersalé. Autrement dit, ils passent du blanc, au bleu, au vert en fonction de la météo. «La chaleur d’été fait du lac de lumière un beau vert frais» ; tandis que «la fraîcheur hivernale y fait apparaître une lueur blanc bleuté», explique le plasticien. Ses couleurs se reflètent sur la végétation alentour (plantes graminées, arbres, etc.), ainsi que sur l’architecture (pilotis, parois vitrées, etc.). La surface la plus animée, et la plus féerique, étant la sous-face de la galerie d’exposition permanente. Les joncs y projettent leurs faisceaux de lumière colorés qui, par un jeu d’effet grossissant, dessinent des formes géométriques psychédéliques. Des formes qui vibrent et s’animent lorsque les gouttes d’eau de l’arrosage automatique atteignent le sommet des joncs en plexiglas !
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Yann Kersalé
Né en 1955, Yann Kersalé est un plasticien lumière qui a élu la nuit comme terrain d’expérimentation sensible. Ses oeuvres proposent de nouveaux récits à la ville contemporaine, en mettant en mouvement espaces et constructions. Les lieux, à travers leurs histoires et leurs géographies, forment une base de création, dont l’artiste soustrait une thématique narrative. Il crée ainsi des fictions lumineuses en milieu urbain, des parcours géo-poétiques dans la nature ou élabore ses propres lumières-matière.
C’est ainsi que la plupart de ses projets ont été conçus. En France : la Cité Manifeste à Mulhouse, le Monoprix Porte de Châtillon à Paris, l’Allée du Roi à Chaville, le Pont de Normandie, les quais de Cherbourg, l’Opéra de Lyon, le Port de Saint-Nazaire. A l’étranger : la Torre Agbar à Barcelone avec l’architecte Jean Nouvel, la Sparkasse en Allemagne, la Passerelle de la Paix à Séoul avec l’architecte Rudy Ricciotti, la Deutsche Post à Bonn, le Sony Center à Berlin, Les Moulins de Beez à Namur, les ascenseurs à péniches à Thieu.
Actuellement, Yann Kersalé intervient à Paris au musée du quai Branly, à Nice, à Bordeaux, à Montpellier et à Saint-Nazaire. A l’étranger l’atelier développe des projets à Londres, à Venise, en Allemagne et au Portugal.
Né en 1955, Yann Kersalé est un plasticien lumière qui a élu la nuit comme terrain d’expérimentation sensible. Ses oeuvres proposent de nouveaux récits à la ville contemporaine, en mettant en mouvement espaces et constructions. Les lieux, à travers leurs histoires et leurs géographies, forment une base de création, dont l’artiste soustrait une thématique narrative. Il crée ainsi des fictions lumineuses en milieu urbain, des parcours géo-poétiques dans la nature ou élabore ses propres lumières-matière.
C’est ainsi que la plupart de ses projets ont été conçus. En France : la Cité Manifeste à Mulhouse, le Monoprix Porte de Châtillon à Paris, l’Allée du Roi à Chaville, le Pont de Normandie, les quais de Cherbourg, l’Opéra de Lyon, le Port de Saint-Nazaire. A l’étranger : la Torre Agbar à Barcelone avec l’architecte Jean Nouvel, la Sparkasse en Allemagne, la Passerelle de la Paix à Séoul avec l’architecte Rudy Ricciotti, la Deutsche Post à Bonn, le Sony Center à Berlin, Les Moulins de Beez à Namur, les ascenseurs à péniches à Thieu.
Actuellement, Yann Kersalé intervient à Paris au musée du quai Branly, à Nice, à Bordeaux, à Montpellier et à Saint-Nazaire. A l’étranger l’atelier développe des projets à Londres, à Venise, en Allemagne et au Portugal.
