CORRIDOR EUROPÉEN. Lors de la journée de présentation du dernier marché d'ampleur du tunnel transfrontalier du Lyon-Turin ferroviaire, Iveta Radicova, coordinatrice de l'Union européenne pour le corridor méditerranéen, a réaffirmé le soutien de l'Europe à la construction de cette section mais aussi à l'axe entre les deux villes dans son intégralité. L'occasion aussi de donner un nouveau coup de pression à la France.


Le lieu n'a pas été choisi par hasard. Pour présenter son dernier grand marché, à 3 milliards d'euros, dans le cadre de la construction de la section transfrontalière du Lyon-Turin ferroviaire et de son tunnel, Telt, la société maître d'ouvrage et futur exploitant, a organisé le 20 avril 2023 un événement à Bruxelles. La capitale européenne. Une façon de rappeler que l'infrastructure ne s'inscrit pas seulement dans un contexte franco-italien, mais bien européen.

 

Un point sur lequel a d'ailleurs insisté la coordinatrice de l'UE pour le corridor méditerranéen, Iveta Radicova, invitée à conclure la matinée de présentation. "Mon rôle et mon devoir, c'est de penser le corridor européen dans son ensemble, d'un bout à l'autre. Dans ce cadre, toutes les connexions qui le composent sont prioritaires, comme l'est le tunnel de base", nœud central pour assurer la connexion "du sud de l'Espagne à la côte adriatique" et relier aussi l'est de l'Europe.

 

 

"Le tunnel ne peut fonctionner que s'il dispose d'accès"

 

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