Après avoir recensé les neufs risques les plus important, le ministre Gilles de Robien avait dévoilé les grandes lignes de son plan le 15 juillet dernier. Son projet de loi sera discuté à l'Assemblée Nationale fin novembre.

Cela avait été l'un de ses premiers engagements, en même temps que l'un de ses premiers déplacements thématiques. La sécurité des ascenseurs s'est reposée comme question sociale avec la mort accidentelle du jeune Bilal, quatre ans, à Strasbourg, le 19 mai dernier. Peu après, le ministre de l'Equipement et du Logement avait dévoilé un plan de bataille, chiffré à quatre milliards d'euro. " Le risque d'accidents ne fait que croître ", avait-il alors concédé. Car le parc est le plus vétuste d'Europe, avec deux appareils sur trois en service depuis plus de vingt ans.
Le texte, en préparation depuis cet été, devrait instaurer de nouvelles obligations aux propriétaires bailleurs ou occupants, dans le privé comme dans le parc social. Neuf risques mortels devront être traités dans les cinq ans, pour 1,2 milliards d'euro. Au cours des dix années à venir, ce sont 1,5 autres milliards d'euro qui seront consacrés aux risques non-mortels. Sur une période de quinze ans, 1,3 milliards seront également consacrés à l'amélioration de la précision d'arrêt de la cabine et à sa protection contre une vitesse excessive en montée.
Reste que le parc social est le plus visé par cette proposition de loi, tandis que les organismes HLM, par ailleurs en pleine mutation, ne trouve de rentabilité que dans la réduction des dépenses d'entretiens.

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