Le gouvernement libanais a confirmé jeudi l'octroi d'un contrat à la firme française Dumez- GTM (groupe Vinci) pour la construction d'un barrage, contrat dont la révision avait été réclamée par un ministre proche de la Syrie.

"Le gouvernement a décidé d'approuver la décision prise par la Cour des comptes quant à l'adjudication du barrage de Chabrouh", dans le Kesrouan, au nord de Beyrouth, a indiqué à la presse le ministre de l'Information Ghazi Aridi, à l'issue d'une réunion du Conseil des ministres.

La firme française de travaux publics avait remporté l'appel d'offres pour la construction du barrage, un contrat de 44 millions de dollars, au sein d'un consortium formé avec la société libanaise Moawad-Eddé.

Le commission de gestion des adjudications avait confié les travaux du barrage au consortium le 4 mars et la Cour des comptes avait entériné cette décision le 21 mai.

Mais le ministre des Ressources hydrauliques et électriques, Mohammad Abdel Hamid Beydoun, avait demandé à la mi-juin que le consortium baisse son prix de 4,5 millions de dollars, une demande "arbitraire et illégale" selon le consortium, qui avait "refusé catégoriquement" de réduire ses prix ou de rééchelonner ses paiements.

La pose de la première pierre, prévue à la mi-juin, avait alors été reportée.

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