Lors de sa rencontre avec une délégation de la région Rhône-alpes, le ministre de l'Equipement et des Transports, Gilles de Robien a confirmé mardi à Paris son intérêt pour le projet de la liaison ferroviaire ralliant Lyon à Turin.

«Le ministre a indiqué qu'il s'agissait d'un chantier majeur qu'il avait soutenu en 2004 et qu'il entendait continuer à soutenir en 2005 et 2006 en apportant les financements», indique la Région dans un communiqué.

Thierry Cornillet, député européen pour le groupe UDF de la région, qui participait à la rencontre, a pour sa part précisé, dans un communiqué distinct, que Gilles de Robien s'était engagé sur «l'affectation de 48 millions d'euros par l'Agence française des infrastructures de transport (nouvellement constituée), consacrés aux études techniques»

Selon l'élu UDF, le ministre a en outre pris l'engagement de lancer mi-2006 l'enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique nécessaire au lancement du chantier. «La commission européenne est en attente d'engagements précis des gouvernements français et italien concernant l'échéancier des procédures, le montage juridique et l'engagement financier des Etats, afin que les travaux débutent avant 2009» ajoute le conseil régional, qui relève "la bonne écoute de Gilles de Robien».



La construction de la liaison ferroviaire TGV Lyon-Turin est l'un des 30 projets européens de transport déclarés prioritaires par l'UE. Il nécessite le percement d'un tunnel de 52 km de long entre la France et l'Italie. Le coût total de la liaison est estimé à 12,5 milliards d'euros et la fin des travaux est prévue à l'horizon 2015-2018.

actionclactionfp