Le débat public sur le projet de liaison ferroviaire à grande vitesse entre les deux villes prévoit trois trois itinéraires possibles.

Le processus du débat public démarré mercredi se déroulera en deux étapes distinctes, du 8 juin au 13 juillet et du 1er septembre au 18 novembre. La commission aura ensuite trois mois à Réseau ferré de France (RFF), maître d’ouvrage potentiel de l’opération.

La ligne à grande vitesse (LGV) ne devrait exister physiquement qu'en 2015 mais cette étape est symptomatique de l'avancée du projet, comme l'explique Jean-Jacques Faucher, de Réseau ferré de France : «Un consensus [auprès des politiques en Aquitaine et Midi-Pyrénées] semble s'être formé autour d'un tracé rejoignant Agen en passant sous la Garonne par Captieux. Cette consultation nous permettra de vérifier que cette solution convienne aussi aux riverains et aux futurs usagers. Si cela se confirme, ce sera un élément supplémentaire pour rassembler les fonds, environ trois milliards d'euros».

Pourtant, il reste encore beaucoup d'incertitudes pour l'instant, d'autant que ce projet est lié à la future «autoroute ferroviaire» reliant l'Europe du nord au sud, la LGV Sud Europe Atlantique. Ce crochet par Captieux permettrait de rapprocher la Ville rose de la Ville blonde tout en mettant en service une portion de voie à grande vitesse sur laquelle pourraient passer à 320 km/h les TGV Sud Europe Atlantique, reliant Paris à Hendaye ou Vitoria, en Espagne. «Le tracé proposé dessert Agen et Montauban, mais il peut être amendé lors de cette consultation et sera de toute façon soumis à approbation par le ministère des Transports», précise Jean-Jacques Faucher. La SNCF espère attirer 2,5 millions de nouveaux clients en mettant Bordeaux à environ deux heures de Paris et Toulouse à trois, contre cinq actuellement.

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