L'objectif de ces rencontres a été triple : restituer la complexité des problématiques liées à la protection des travailleurs du BTP ; illustrer la mobilisation de l'ensemble des acteurs de la filière pour promouvoir l'intériorisation des principes généraux de prévention dans la culture BTP ; et rappeler l'importance, dans le cadre des principes généraux de prévention, du réflexe "EPI", chaque fois que la protection collective semble insuffisante et/ou perfectible.

 

Les acteurs ont rappelé à cet égard que le marché de la prévention et de la protection de l'homme au travail constitue une composante incontournable du secteur industriel, tant par sa contribution directe en termes d'emplois et de volumes de marchés qu'en termes « d'amélioration nette » de la sécurité et de la santé au travail. Seul bémol ? « Le volet environnemental demeure trop réglementaire, normatif, voire confus », nous confie un représentant du Synamap. Pour rappel, les Etats généraux de l'industrie, le rapport du Sénateur Bruno Retailleau sur les entreprises de taille intermédiaire, ou les travaux conduits par Laure de la Raudière ont tous la même conclusion : le premier ennemi des industriels, c'est la confusion.

 

Par ailleurs, les professionnels du secteur ont profité de ces rencontres pour faire remonter les tracas quotidiens liés aux équipements de sécurité. « Ce n'est pas possible aujourd'hui que des salariés se retrouvent avec des gants de jardinage pour faire du coffrage, Eric Durand, délégué général du pôle gros-œuvre de la Fédération française du bâtiment (FFB). Et il enfonce le clou : « Les produits adaptés n'existent pas forcément ou sont très limités dans les lieux de négoces… Malgré tout, beaucoup d'efforts ont été effectués pour alléger les sacs de ciments et avoir des gants de meilleure qualité. »

 

 

Découvrez en page 3, les pistes de travail pour améliorer la sécurité

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