Les conditions atmosphériques européennes ont pesé sur les résultats du groupe Strabag. Les inondations en Europe centrale ont fait baisser l'activité de 10 % sur le premier trimestre de l'année. Pour autant, le groupe de BTP autrichien reste confiant pour ses objectifs annuels.

Le début d'année n'a pas été clément avec l'autrichien Strabag. Le groupe de BTP a, en effet, souffert des mauvaises conditions météorologiques du début de l'année. Le chiffre d'affaires affiche un repli de -10 % à 3,16 Mrds €, tout comme le CA semestriel qui atteint, lui, les 5,16 Mrds €. "Le recul de production dû aux conditions météo au premier trimestre n'a pas pu être rattrapé au 2e trimestre, notamment à cause des inondations dans une grande partie de l'Europe", explique Thomas Birtel, le p-dg de Strabag. Cependant, le groupe autrichien a amélioré sa situation : le résultat opérationnel (EBIT) est en hausse au 2e trimestre de l'année, à 49,5 M€, alors qu'il était de -2,05 M€ à la même période l'an passé. De même, le bénéfice net part du groupe atteint presque les 38,5 M€, contre une perte de 7,7 M€ entre avril et juin 2012. Dans l'ensemble, Strabag a limité ses pertes à -102 M€ au premier semestre (-158 M€ sur les six premiers mois de 2012).

 

 

Confiant pour les résultats 2013
Le groupe reste confiant, habitué à souffrir de conditions hivernales défavorables en Europe centrale. "Au vu du rude hiver en Allemagne, il y a beaucoup à faire dans le domaine de la maintenance des routes et les réparations", estime le dirigeant. Strabag, qui a bénéficié d'un début de reprise en Autriche et en Hongrie, entrevoit même une amélioration dans le secteur de la construction en Pologne, alors que c'est le pays qui avait enregistré la plus forte baisse de chiffre d'affaires. L'entreprise autrichienne prévoit que son CA atteindra les 14 Mrds € (+2,2 %) et espère réaliser un résultat opérationnel d'au moins 260 M€. L'effectif total du groupe n'a que peu varié (-1 %) à 71.931 employés. Ses principaux concurrents dans le secteur du BTP européen sont les français Vinci (37 Mrds € CA), Bouygues (32,7 Mrds €) et Eiffage (13,7 Mrds €), l'espagnol ACS (28,5 Mrds €) et le britannique Balfour-Beatty (13,2 Mrds €).

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