Combinant les dernières technologies de réalité augmentée, le design et la protection, le casque du futur est un rêve qui pourrait devenir réalité grâce à la firme américaine Daqri. Cet EPI deviendrait également un puissant allié pour les travailleurs du bâtiment.

Le "Daqri Smart Helmet" n'a rien à envier aux casques des Stormtroopers de la Guerre des Etoiles : il protège son porteur et augmente ses capacités sensorielles.

 

Conçu par une société américaine, cet équipement de protection individuelle intelligent associe toute une batterie de capteurs haute technologie et une coque profilée en matériaux composites destinée à amortir les chocs. Et les possibilités offertes par ce casque sont nombreuses.

Caméras et écrans embarqués

Il dispose, par exemple, d'un affichage intégré à sa visière, à la manière de Google Glass, mais en binoculaire, afin d'ajouter un effet relief, et protégé derrière un écran translucide rétractable. Une caméra haute définition capte le champ de vision du porteur, tandis que d'autres caméras standards assurent une vision à 360°. De quoi prévenir de nombreux dangers sur un chantier. Une centrale inertielle mesure les mouvements du porteur tandis que toutes les informations collectées sont envoyées à un système d'exploitation embarqué, qui fonctionne sous Android. Deux processeurs Qualcomm Snapdragon assurent le traitement en temps réel. Communiquant, le casque interagit avec une tablette ou une montre bracelet connectée. L'ouvrier peut s'orienter sur le site, atteindre la pièce à contrôler, comparer les données réelles avec celles stockées dans le modèle virtuel du bâtiment, et s'assurer des tâches à réaliser en affichant un tutorial ou un mode d'emploi. Outre son rôle de protection et d'aide, le Smart Helmet capture des images, permet la réalisation de modélisations tridimensionnelles et enrichit donc toujours plus les données numériques liées à un édifice.

 

Mais l'innovation aura un coût : non disponible pour l'heure, le Daqri Smart Helmet devrait valoir son pesant d'or, soit plusieurs milliers de dollars. Impossible donc de le généraliser à tous les intervenants d'un chantier. Le concepteur estime même qu'il faudra le réserver à quelques personnes formées sur chaque opération.

 

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