CARNET-NOMINATION. L'agence qualité construction (AQC) a révélé début mai 2024 le nom de son nouveau directeur général, qui succède à Philippe Estingoy.

Changement de direction pour L'AQC. L'association a désormais un nouveau directeur général, dont le nom a été dévoilé dans un communique de presse début mai 2024. C'est ainsi Philippe Rozier qui succède à Philippe Estingoy à ce poste.

 

Un ancien des ponts et chaussées

 

Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, Philippe Rozier a suivi une double formation initiale d'ingénieur et d'architecte. Il a également été diplômé de l'école nationale des ponts et chaussées.

 

Ce profil lui permet de s'inscrire dans la continuité des engagements de l'AQC, à savoir œuvrer "pour la prévention des désordres et l'amélioration de la qualité, en lien avec les enjeux environnementaux, sociaux et économiques qui impactent tout le secteur du BTP".

 

Une longue carrière au service de la construction

 

De la maîtrise d'œuvre à la conduite de grands projets, en passant par la conception de bâtiment, Philippe Rozier a déjà derrière lui un long parcours dans le domaine de la construction. Il a notamment travaillé pour Sequano, en tant que directeur aménagement et construction, avant de devenir directeur construction de Paris Habitat.

 

Les six dernières années de sa carrière ont été consacrées à la supervision de la réalisation du programme des ouvrages olympiques pour la Solideo, où il occupait le poste de directeur général adjoint. "Depuis trente ans, de la programmation en passant par la conception et l'exécution jusqu'à la mise en service et l'exploitation, j'ai pu parachever ma bonne connaissance de tout le processus de construction et de tous les risques associés à chaque étape", témoigne Philippe Rozier.

 

Développer une approche "plus positive d'identification et de gestion des risques"

 

Le nouveau directeur de l'AQC souhaite placer sa nouvelle mission sous le signe de la positivité. Il explique : "Mon expérience à Solideo m'a convaincu qu'aujourd'hui, à l'idée qu'une malfaçon, un désordre ou un sinistre puisse systématiquement relever d'une 'faute', il fallait substituer une approche à mon sens plus 'positive' d'identification et de gestion des risques […]. Au lieu de chercher un 'coupable', la gestion de projet et des risques prend en compte la dimension multifactorielle de la construction d'un bâtiment et parie sur la responsabilisation de chaque partie prenante […]."

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