En 2003, le chiffre d'affaires du numéro un mondial des matériaux de construction a reculé de 6,5%, en raison des effets de changes défavorables.

Le chiffre d'affaires du numéro un mondial du ciment s'est ainsi contracté à 13.658 millions d'euros (contre 14.610 millions en 2002). Les variations de change, en particulier la faiblesse du dollar américain, ont eu un impact négatif de 9% l'an dernier, coûtant ainsi 1.287 millions de chiffre d'affaires au groupe, précise Lafarge dans un communiqué.

A périmètre et taux de changes constants, les ventes du groupe connaissent néanmoins une progression de 4,6%, dont 9,6% pour le seul quatrième trimestre qui se compare, il est vrai, à un quatrième trimestre 2002 "particulièrement médiocre".
Sur l'ensemble de l'exercice, les effets de périmètre ont également eu un impact négatif, mais nettement plus limité (-2,1%) que les changes.
"Le rattrapage de l'activité au second semestre, qui était nécessaire pour compenser un très mauvais premier trimestre, a été réalisé", souligne Lafarge, confirmant par la même occasion sa prévision de stabilité, avant effet de change, du résultat d'exploitation en 2003.

Dans la branche "ciment", les ventes ont progressé de 5,3% sur l'année : après un recul de 3,4% au premier trimestre, elles se sont progressivement accélérées (+3,0% au 2e trimestre, +7,7% au 3e trimestre et +11,4% au quatrième trimestre).
Au quatrième trimestre, où les ventes ont là aussi bénéficié d'un effet de base favorable, les volumes ont progressé dans la majorité des pays et les prix se sont améliorés, souligne Lafarge.
Les ventes du secteur "granulats et béton" ont pour leur part augmenté de 3,8% en 2003, reflétant notamment la croissance enregistrée en Europe de l'Ouest, sous l'impulsion du Royaume-Uni et de l'Espagne.
Le chiffre d'affaires de la branche "toiture" a augmenté de 3,0% sur l'exercice 2003 tandis que celui du "plâtre" a progressé de 6,6%.

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