Le cimentier français Lafarge a reconnu mardi qu'une enquête est lancée au Brésil sur des ententes illicites entre cimentiers.

Pour autant, le cimentier français affirme n'avoir reçu aucune notification officielle selon laquelle il serait l'objet d'une investigation par les autorités brésiliennes.

"Lafarge Brésil n'a pas reçu d'information officielle et n'a pas été contacté par les autorités de la concurrence jusqu'à aujourd'hui", a déclaré une porte-parole du groupe à Paris.

"Les autorités ont l'air de dire qu'ils ont lancé une enquête, mais on ne sait pas quels marchés sont concernés", a-t-elle poursuivi. Le cimentier suisse Holcim serait impliqué dans cette enquête, a-t-elle précisé.

Dans le cas d'une mise en cause nominale, Lafarge, "collaborerait à l'enquête", a-t-elle précisé.

Par ailleurs, interrogée par l'AFP sur les suites d'un rapport qui accusait trois cimentiers, dont Lafarge, d'entente en Roumanie, la porte-parole du groupe a indiqué qu"aucune enquête n'avait finalement été lancée par les autorités". "Ces accusations en sont restées à l'état de rumeur", a-t-elle poursuivi.

En 2002, la Commission européenne avait imposé une amende de 249,60 millions d'euros au cimentier français pour avoir participé à un cartel sur le marché européen des plaques en plâtre.

L'année dernière également, la filiale allemande de Lafarge avait été sanctionnée pour entente illicite avec les six autres principaux cimentiers du pays par l'Office allemand anti-cartel.

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