Le marché de l'immobilier de prestige connaît actuellement un meilleur optimisme chez les acquéreurs. Selon le portail d'annonces immobilières Lux-Residence.com, 9 acheteurs d'un bien immobilier haut de gamme sur 10 sont confiants quant à la concrétisation de leur projet dans les 12 prochains mois.

L'immobilier de luxe retrouve des couleurs. Selon le site d'annonces immobilière Lux-Residence.com, 73% des acquéreurs déclarent que la situation actuelle est favorable à l'achat d'un bien de prestige. Une confiance exprimée par 9 sondés sur 10 : selon eux, leur projet d'achat devrait se concrétiser dans les 12 prochains mois. "Cette tendance se traduit par de forts volumes de ventes depuis le début de l'année", déclare Laurent Demeure, président et CEO de Coldwell Banker France et Monaco, réseau immobilier de prestige.
Selon l'étude, cet engouement est le fruit d'une stabilisation de leur situation financière personnelle (61%) et d'une perception positive du contexte économique français dans les six prochains mois (53%).
Les projets d'achat portent majoritairement sur la recherche d'une résidence principale (48%) mais la part de l'investissement locatif affiche un net rebond de 10 points (23% en 2015). Concernant la typologie de biens recherchés, les propriétés ou villas progressent de 10 points (55%) au détriment des appartements (-7 points, soit 20%). Les futurs acquéreurs (72%) s'orientent davantage sur des logements situés hors agglomération (45% mer, 23% campagne) alors qu'ils sont seulement 26% à plébisciter le milieu urbain. En France, la Côté d'Azur, région très attractive chez les investisseurs de luxe, observe des intentions d'achat en hausse de 7% en un an. Sur le podium des critères recherchés à la concrétisation de leur projet, l'on retrouve la vue, devant le besoin d'un environnement privilégié et la qualité du bâti.

Les acquéreurs prêts à réaliser des travaux

Par ailleurs, les résultats montrent le retour des acquéreurs résidant en France. Près de 74% d'entre eux sont de nouveaux porteurs de projets d'achats contre 64% l'an dernier. Une partie des acquéreurs interrogés (38%) affirment avoir acheté une maison ou un appartement de luxe en France ou à l'étranger au cours des deux derniers années, soit une progression de 18 points par rapport à l'année dernière.

 

Côté prix, les acheteurs (43%) tablent sur une nouvelle baisse dans les mois à venir contre 63% l'an passé. Pour les projets n'excédant pas 1,5 million d'euros, la tendance budgétaire est à la baisse et induit une anticipation de la chute des prix, rapport le site Lux-Residence.com. Lorsqu'une opportunité se présente, 72% des sondés déclarent ne pas s'opposer à l'idée de personnaliser le bien si le prix est intéressant. Une approche qui contraste avec celle des acquéreurs du marché classique, plus réticents à engager des travaux (74%).
En outre, les acheteurs de biens prestigieux déclarent davantage négocier les prix que ceux du marché traditionnel. Sur le segment du luxe, 72% des acquéreurs ont le sentiment que les prix des biens immobiliers haut de gamme en France ne sont pas en phase avec la réalité. "D'une manière générale, les acquéreurs premium connaissent les cycles de vente et anticipent mieux les tendances concernant l'évolution des prix, souligne Séverine Amate, responsable communication chez Lux-Residence.com. Ils semblent profiter d'un environnement favorable avec des prix contenus, des taux attractifs et pour ce qui est de l'investissement locatif, des loyers dont les montants n'ont pas été plafonnés".

 

Sur le marché international, le Portugal arrive en tête des pays les plus attractifs grâce à une politique fiscale avantageuse, suivit de l'Espagne et de la France. L'Hexagone est d'ailleurs repassé de la 4ème à la 3ème position au détriment des Etats-Unis. Du côté des villes, Lisbonne, Londres, Barcelone et New-York composent le haut du panier.

 

Méthodologie :

 

L'enquête a été réalisée sur un échantillon exclusif de 141 personnes interrogées du 18 au 21 mai 2015, qui cherchent à acheter un bien immobilier de prestige en France d'ici à 2 ans.

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