Le roi Abdallah II de Jordanie et le président syrien Bachar al-Assad ont lancé lundi le projet de construction du barrage al-Wehda sur la rivière Yarmouk, entre leurs deux pays. Le truc Ozaltin est chargé de la construction.
Lors de la cérémonie d'inauguration de ce projet attendu de longue date, les deux dirigeants ont dévoilé une plaque commémorative à Maqaren (nord) en présence de hauts responsables des deux pays, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le roi Abdallah et le président Assad se sont ensuite rendus à Damas pour des entretiens portant sur "les derniers développements au Proche-Orient ainsi qu'en Irak", a affirmé à l'AFP un responsable du palais royal.
Le barrage aura une capacité totale de 110 millions de m3 d'eau, dont 81 millions reviendront à la Jordanie, a affirmé le ministre de l'Eau Hazem Nasser.
"Près de 50 millions de m3 seront utilisés pour l'eau potable à Amman, qui compte 1,5 million d'habitants et à Irbid (nord), le reste sera destiné à l'irrigation", a-t-il dit aux journalistes.
Il a toutefois relevé que ce barrage "ne résoudra pas les problèmes d'eau de la Jordanie".
"Le barrage al-Wehda réduira de 10% le déficit en eau de la Jordanie", qui est de 250 millions de m3, a ajouté le ministre.
Il permettra en outre de générer de l'électricité dont bénéficiera la Syrie. M. Nasser a affirmé que la Jordanie payera la presque totalité de la fracture du projet estimé à 66 millions de dinars (93 millions de dollars).
La construction devrait s'achever fin décembre 2005, grâce à des prêts obtenus auprès du Fonds arabe pour le développement économique et social et du Fonds d'Abou Dhabi pour le développement.
La compagnie turque Ozaltin se chargera des travaux de construction.
La Jordanie, dont 92% du territoire est désertique, est l'un des dix pays du monde les plus pauvres en ressources en eau.
Les plans de ce barrage avaient été approuvés en 1986 - bien que le projet remonte à 1953 - mais l'exécution du projet avait été reportée à maintes reprises, faute de fonds.
Un accord pour sa construction avait finalement été signé en avril 2003.
Le roi Abdallah et le président Assad se sont ensuite rendus à Damas pour des entretiens portant sur "les derniers développements au Proche-Orient ainsi qu'en Irak", a affirmé à l'AFP un responsable du palais royal.
Le barrage aura une capacité totale de 110 millions de m3 d'eau, dont 81 millions reviendront à la Jordanie, a affirmé le ministre de l'Eau Hazem Nasser.
"Près de 50 millions de m3 seront utilisés pour l'eau potable à Amman, qui compte 1,5 million d'habitants et à Irbid (nord), le reste sera destiné à l'irrigation", a-t-il dit aux journalistes.
Il a toutefois relevé que ce barrage "ne résoudra pas les problèmes d'eau de la Jordanie".
"Le barrage al-Wehda réduira de 10% le déficit en eau de la Jordanie", qui est de 250 millions de m3, a ajouté le ministre.
Il permettra en outre de générer de l'électricité dont bénéficiera la Syrie. M. Nasser a affirmé que la Jordanie payera la presque totalité de la fracture du projet estimé à 66 millions de dinars (93 millions de dollars).
La construction devrait s'achever fin décembre 2005, grâce à des prêts obtenus auprès du Fonds arabe pour le développement économique et social et du Fonds d'Abou Dhabi pour le développement.
La compagnie turque Ozaltin se chargera des travaux de construction.
La Jordanie, dont 92% du territoire est désertique, est l'un des dix pays du monde les plus pauvres en ressources en eau.
Les plans de ce barrage avaient été approuvés en 1986 - bien que le projet remonte à 1953 - mais l'exécution du projet avait été reportée à maintes reprises, faute de fonds.
Un accord pour sa construction avait finalement été signé en avril 2003.
