L'autre particularité de ce chantier en pente, situé sous une nappe phréatique, est relative aux pressions d'eau très élevée rencontrées sur l'itinéraire : "nous avons démarré le creusement sous 4 bars de pression", raconte Laurent Buissart, directeur de projet chez Spie Batignolles. Pour la maintenance du tunnelier, des interventions hyperbares ont également eu lieu, "avec une pression jusqu'à 4,2 bars", poursuit-il. Par ailleurs, afin de permettre au tunnelier de terminer sa course en toute sécurité, le puits de sortie avait été inondé pour son arrivée, sous 1.500m3 d'eau.

 

Pour mener à bien l'ensemble de ces opérations, une quinzaine de personnels ont été formées, avec des plongeurs. Un médecin hyperbare et une infirmière étaient présents sur le chantier, les pompiers mis au courant de chaque opération, un caisson de décompression était installé en surface… Au total, une quarantaine de plongées ont été réalisées, selon le directeur du projet chez Spie Batignolles.

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