Après une année 2001 sous le signe de l'attentisme, le marché de l'immobilier de bureaux en Ile-de-France devrait continuer à résister en 2002, avec une lente remontée de l'offre disponible et le maintien de la demande.

Selon un bilan dressé par le cabinet Richard Ellis, en 2001, le marché a "globalement bien résisté", malgré une chute de la demande de 28%, qui a généré une hausse de 20% de l'offre disponible et une remontée des taux de vacances.

L'étude précise également que les loyers restent quasi stables sur les sites les plus cotés et ont monté sur les sites émergents.

Les montants investis auraient atteint un nouveau record de 9,55 milliards d'euros en 2001 (+20% sur 2000), suite à des ventes massives par de grands propriétaires comme France Télécom ou Thalès. Les acquéreurs principaux sont britanniques ou plus encore américains, et les investisseurs français ont vu leur part baisser de 46% en 2000 à 34% en 2001.

Le taux de vacances des bureaux en Ile-de-France a augmenté, passant de 2,2% en 2000 à 2,7% en 2001. Par zones, il est passé de 1,3% à 1,8% à Paris Centre Ouest, de 0,05% à 1,9% à La Défense, de 0,8% à 1,4% dans le secteur des affaires de l'ouest, mais a reculé de 6,5% à 4,7% dans la proche périphérie nord, est et sud.

L'offre neuve certaine (ndlr : comportant une date de livraison officielle entre 2002 et 2004) atteindra environ 1,4 million de m2. Elle se répartit entre Paris (407.000 m2), La Défense (260.000 m2), l'ouest (197.000 m2) et la proche périphérie (523.000 m2).

Pour le cabinet, la faiblesse de cette offre future devrait permettre au marché de se rééquilibrer lentement.

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